L’iode est un oligo-élément dont notre organisme ne peut pas se passer tant il est indispensable à notre santé. Connu essentiellement pour son rôle dans la fonction thyroïdienne, l’iode possède aussi d’autres vertus.
Dans ce dossier, nous allons parler des indications et des bienfaits de l’iode, de ses sources alimentaires et les dangers d’une carence ou d’un excès en iode. Vous allez aussi découvrir les principales associations thérapeutiques qui incluent l’iode et aussi, nous allons répondre à vos questions à la fin de notre guide (voir FAQ).
Qu’est-ce que l’iode ?
L’iode est un oligo-élément indispensable pendant toutes les étapes de la vie, en particulier pendant la vie fœtale où son apport est essentiel pour développement cérébral du fœtus et pendant l’enfance où les besoins sont accrus. De plus, il joue ensuite toute notre vie un rôle essentiel dans la synthèse des hormones thyroïdiennes : T3 (triiodothyronine) et la T4 (thyroxine).
L’organisme étant incapable de le fabriquer ni de le stocker, il est primordial d’adopter une alimentation équilibrée afin de garantir un apport suffisant et régulier en iode. En effet, une carence en iode peut provoquer de graves conséquences sur la santé. Il est à souligner que des compléments à base d’iode existent sur le marché et permettent de corriger d’éventuelles carences.
Métabolisme de l’iode : transport, stockage et élimination
L’iode est métabolisé dans le corps à travers une multitude de processus impliquant l’hypothalamus, l’hypophyse, la thyroïde et le sang [1]. L’iode consommé arrive au niveau de la circulation sanguine sous forme d’iodure inorganique plasmatique. La thyroïde utilise l’iodure pour la synthèse des hormones thyroïdiennes. L’excès est éliminé à travers les urines [2]. Le dosage urinaire de l’iode peut être un excellent moyen de mesurer les apports en iode dans l’organisme.
Les progrès scientifiques ont permis de comprendre les différents métabolismes de l’iode ce qui a permis d’améliorer la connaissance en ce qui concerne la carence en iode, sa prévention ainsi que sa prise en charge.
Excès ou carence : quels dangers ?
La carence ou l’excès en iode dans l’organisme peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé. La carence, tout comme l’excès en iode, sont considérés comme un problème majeur de santé publique dans le monde. En effet, son effet peut énormément altérer la qualité de vie.
La carence en iode peut être causée par une alimentation faible en cet oligo-élément car on ne le retrouve presque plus dans les sols, de nos jours. Ainsi, si les apports sont insuffisants, la glande thyroïde ne peut pas synthétiser les hormones thyroïdiennes ce qui peut provoquer une série de maladies comme un déficit et un handicap mental (crétinisme), le goitre, l’hyper- ou l’hypothyroïdie, des gonflements de la peau, une baisse des niveaux de QI chez les enfants, des lésions cérébrales irréversibles etc. [3]
Comment savoir si on a une carence en iode ?
Une carence en iode peut se manifester par l’apparition de plusieurs symptômes typiques :
- de la fatigue ;
- une peau sèche ;
- une plus grande sensibilité au froid ;
- une mauvaise humeur ;
- une prise de poids.
Lorsque la carence est sévère, ces symptômes peuvent être suivis de l’hypertrophie de la glande thyroïde (goitre), plus ou moins grand au point de gêner, parfois, la respiration.
Toutefois, il est important de comprendre qu’à l’inverse, un apport excessif en iode peut provoquer des troubles thyroïdiens. Il existe une limite en iode à ne pas dépasser chez l’adulte. Elle est estimée par l’ANSES à 600 µg d’iode par jour [4]. En effet, une étude réalisée sur des femmes enceintes qui ont fait des overdoses d’iode a révélé que les bébés ont reçu un diagnostic d’hypothyroïdie [5]. D’autre part, un apport excessif en iode peut provoquer des troubles thyroïdiens auto-immuns |6].
Selon l’ANSES, un apport régulier et excessif en iode peut aussi provoquer des troubles cardiaques et rénaux [4].
Bienfaits, effets et vertus de l’iode
L’iode est un oligo-élément indispensable au bon fonctionnement du système thyroïdien. Ce dernier assure le fonctionnement de plusieurs fonctions vitales de l’organisme comme la fertilité, la digestion, la croissance, la santé de la peau ainsi que la fréquence cardiaque. Un apport suffisant et régulier en iode est donc indispensable pour une bonne santé.
Par ailleurs, selon l’EFSA, l’iode contribue :
- au métabolisme énergétique normal ;
- aux fonctions intellectuelles normales ;
- au fonctionnement normal du système nerveux ;
- à la santé normale de la peau ;
- à la production normale d’hormones thyroïdiennes et au fonctionnement normal de la thyroïde ;
- à la croissance normale des enfants.
Dans cette rubrique, nous allons ainsi lister l’ensemble des indications et des bienfaits de l’iode validés par la science sur l’organisme avant de détailler, avec des études à l’appui, toutes ces vertus.
Résumé des bienfaits
Participe au bon fonctionnement de la thyroïde
- Synthèse des hormones thyroïdiennes (T3 et T4)
- La carence en iode provoque l’hypothyroïdie
- Un excès nuit à la santé de la thyroïde
Participe au bon développement de l’enfant et du nourrisson
- Prévient le crétinisme et le développement du goitre
- Permet un bon développement cognitif
- Améliore la condition physique et mentale des enfants
Limite certains risques lors de la grossesse
- Limite le risque de carence pendant la grossesse
- Augmente le poids des nouveau-nés
- Réduit la mortalité néo-natale
- Permet un meilleur développement des jeunes enfants
Protège en cas d’incident nucléaire
- Protège en cas d’accident ou de fuite nucléaire et limite les cancers
Participe à un bon métabolisme
- Participe à un bon métabolisme
- Diminue les marqueurs de l’inflammation et le cholestérol
Réduit la probabilité de développer certains cancers
- Réduit le risque de développer certains types de cancers
- Favorise la mort cellulaire au niveau des cellules tumorales
- Protège contre le stress oxydatif
Permet de traiter certaines infections
- Traite et prévient les infections
- Efficace contre les bactéries
Participe à la santé de la peau
- Participe à la santé de la peau
- Protège contre les rayons UVB
⭐ Vous recherchez de l’iode de qualité ? L’iode contenu dans ce produit est extrait d’algue kelp bio originaire des eaux pures et préservées au large des îles Hébrides en Écosse. Elle est actuellement la seule algue kelp bénéficiant d’une certification biologique française. Cette certification permet notamment de garantir l’absence de contamination bactérienne et de métaux lourds sur chaque lot contrôlé : voir le produit. Chaque gélule comporte 150 µg d’iode soit 100 % des valeurs nutritionnelles recommandées. Ce produit est garanti végan, sans excipients ou additifs, non irradié, sans OGM, sans gluten et sans dérivés laitiers.
Détails des bienfaits
Participe au bon fonctionnement de la thyroïde
L’iode est l’élément central de la fonction thyroïdienne. La synthèse des hormones thyroïdiennes dépend totalement de cet oligo-élément [7]. Ces hormones sont la T3 (triiodothyronine, composée de 3 atomes d’iode) et la T4 (thyroxine, composée de 4 atomes d’iode). La carence en iode est la principale cause de l’hypothyroïdie dans les pays en développement [8].
L’excès d’iode peut aussi nuire à la fonction thyroïdienne. Il est donc important de maintenir un apport recommandé en iode dans son alimentation.
Participe au bon développement de l’enfant et du nourrisson
L’importance d’un apport en iode chez la femme enceinte et les enfants est reconnu notamment pour le développement cognitif et physique. En effet, chez les enfants, une carence en iode se traduit par une petite taille et une déficience mentale appelée crétinisme [9]. Par ailleurs, la carence en iode a été associée à l’hypertrophie de la glande thyroïde (goitre) [10].
Selon des études, l’introduction de suppléments iodés dans l’alimentation permet de prévenir le crétinisme et le développement du goitre et améliore la condition physique et mentale des enfants [10]. Par exemple, une étude réalisée dans des villages au Bénin, a révélé que les suppléments iodés permettaient une meilleure réussite aux tâches et aux examens scolaires chez les enfants [11]
💡 Bon à savoir : d’après les résultats d’une étude, une carence en sélénium rend les enfants beaucoup moins sensibles aux suppléments iodés, il est donc important de tenir compte des apports en sélénium [12]. En effet, le sélénium permet l’activation des hormones T3 et T4, d’où son importance.
Limite certains risques lors de la grossesse
Les besoins en iode pendant la grossesse deviennent plus importants car il y a une plus grande production d’hormones en plus des besoins du bébé [13]. À ce titre, une carence en iode chez la maman peut considérablement affecter le développement du cerveau du bébé et provoquer le crétinisme [9]. De même, une légère carence peut aussi impacter le développement cognitif du bébé [13].
D’autre part, des études ont révélé que les femmes enceintes atteintes d’hypothyroïdie et carencées en iode ont besoin d’une supplémentation de 200 à 250 μg d’iode par jour |4, 14]. Cette supplémentation permet une augmentation du poids corporel des nouveau-nés, une baisse de la mortalité néonatale et un meilleur développement des jeunes enfants [15].
Protège en cas d’incident nucléaire
Il est bien connu, qu’en cas d’incident nucléaire, l’iodure de potassium appelé aussi iode stable est distribuée lors de contamination accidentelle ou de fuite environnementale [16]. Cette supplémentation est recommandée par l’OMS et protège pendant 24 heures et doit donc être prise chaque jour jusqu’à la disparition du risque radioactif [17].
En effet, ce composé permet de protéger la glande thyroïde car l’iode stable se fixe plus rapidement que l’iode radioactif [18]. D’autre part, en plus de se fixer plus rapidement que l’iode radioactif, l’iode stable élimine les deux molécules générées par l’irradiation potentiellement dangereuses pour l’ADN.
Participe à un bon métabolisme
L’iode participe à un meilleur métabolisme de l’organisme. En effet, des études suggèrent qu’il existe un risque élevé de carence en iode chez les personnes obèses [19]. De même, chez la femme enceinte, le surpoids est généralement associé à un risque accru de développer une carence en iode néfaste pour la maman et le bébé [20].
De plus, une étude a démontré qu’une supplémentation en iode chez des enfants présentant une légère carence a contribué à la diminution des marqueurs de l’inflammation et du cholestérol, ce qui prévient les maladies cardiovasculaires [21].
Réduit la probabilité de développer certains cancers
Des niveaux normaux en iode permettent de réduire les risques de développer certains types de cancers comme le cancer de la thyroïde, du sein et de l’estomac. En effet, sa carence ne provoque pas directement le cancer, mais d’après certaines recherches, elle favorise leur développement et est associée au développement du cancer de la thyroïde, un cancer agressif et difficile à traiter [22].
D’autre part, l’hypothèse d’une association entre la carence ou l’excès d’iode et les cancers du sein et de l’estomac a émergé dès les années 1990 [23, 24]. D’après les recherches, en plus de son rôle dans la synthèse des hormones thyroïdiennes, l’iode favorise aussi l’apoptose des cellules tumorales et protège les cellules contre le stress oxydatif en jouant un rôle antioxydant [25].
D’autre part, une étude coréenne a révélé que la consommation de Porphyra sp. (une espèce d’algue riche en iode appelée gim ou nori) était associée à de faibles taux de cancer de sein [26].
Permet de traiter certaines infections
L’iode permet de traiter les infections et de les prévenir notamment lors d’interventions chirurgicales [27]. Dans certains cas, les composés associant l’iode comme la povidone iodée sont plus efficaces contre les bactéries que les antibiotiques en raison notamment de l’antibiorésistance [28].
Participe à la santé de la peau
L’application locale de l’iode participe à la protection de la peau. C’est ce que révèle l’utilisation traditionnelle de ce micronutriment comme agent actif dans les maladies inflammatoires et confirmée par plusieurs études. En effet, d’après une étude [29], l’iode et l’iodure sont capables de protéger la peau contre les dommages causés par les rayons UVB.
Cependant, d’autres études sont nécessaires pour confirmer cette propriété.
Où acheter de l’iode ?
Lorsque vous achetez de l’iode, il est important de choisir un produit de qualité qui soit pur, sans additifs et sans conservateurs. Pour vous aider à faire votre choix, nous avons recherché sur Internet un complément alimentaire de qualité.
⭐ L’iode contenu dans ce produit est extrait d’algue kelp bio originaire des eaux pures et préservées au large des îles Hébrides en Écosse. Afin de conserver les bienfaits de cette algue, elle n’a subi aucun procédé d’extraction ou de traitement, mais a seulement été réduite en poudre selon une méthode de broyage doux. Ces qualités de fabrication font qu’elle est actuellement la seule algue kelp bénéficiant d’une certification biologique française. Cette certification permet notamment de garantir l’absence de contamination bactérienne et de métaux lourds sur chaque lot contrôlé : voir le produit. Chaque gélule comporte 150 µg d’iode soit 100 % des valeurs nutritionnelles recommandées.
Par ailleurs, leur produit est contrôlé afin de garantir une absence totale en ADN de poissons, mollusques ou crustacés. Vous donnant la garantie de consommer un produit 100 % vegan. Ce produit est également garanti sans excipients ou additifs, non irradié, sans OGM, sans gluten et sans dérivés laitiers.
Pour en savoir plus sur l’algue kelp (varech), n’hésitez pas à lire notre guide complet.
Sources alimentaires d’iode
À l’origine l’iode se trouvait dans l’océan et dans nos sols. Malheureusement, en raison du lessivage des sols par les pluies régulières depuis des millions d’années, il n’existe quasiment plus d’iode sur la croûte terrestre. Ainsi, sa quantité contenue dans les végétaux (fruits, légumes, céréales, légumineuses, etc.) varie considérablement en fonction de l’endroit où ils ont été récoltés et est généralement très faible.
💡 Le saviez-vous ? La teneur en iode d’un aliment baisse en fonction de sa fraicheur et de sa température. En effet, ce micronutriment se sublime à l’air et à la température ambiante. Cela signifie qu’il passe de phase solide à gazeuse et quitte donc l’aliment [30]. Plus il est chauffé, plus l’iode va se sublimer et l’aliment en sera dépourvu. En résumé, plus vous conservez longtemps vos aliments et plus vous les cuisez, moins vous y trouverez d’iode.
Où trouver de l’iode dans l’alimentation ?
Naturellement, ce micronutriment se trouve dans les algues et dans les aliments à base de protéines animales de la mer (poissons, crustacés, coquillages).
Depuis 1952, l’iodation du sel (enrichissement en iode) est autorisée en France et permet également de couvrir une partie de nos besoins journaliers. Il est tout de même important de savoir que tous les sels ne sont pas iodés notamment les sels naturels comme le sel de Guérande ou d’Himalaya.
🥚 De l’iode dans les produits laitiers et dans les œufs, comment est-ce possible ?
De nos jours, on retrouve cet oligo-élément dans divers aliments enrichis comme le pain, les céréales et le lait. Soit parce que certains fabricants ajoutent simplement de l’iode dans leur produit fini, soit parce que celui-ci fait partie du processus de fabrication. À ce titre, il figure notamment dans la supplémentation alimentaire reçue par les bovins (directive 96/7/CEE) ou dans les produits d’asepsie des pis des vaches avant la traite, c’est pourquoi il finit par se retrouver dans le lait. Concernant les œufs, l’iode s’y trouve car une fois de plus, l’alimentation des volailles en est enrichie [31].
Tableau des aliments riches en IODE : près de 70 aliments
Retrouvez près de 70 aliments classés par ordre décroissant selon leur teneur en iode. Contrôlez ainsi votre apport en iode grâce à notre tableau disponible également en version imprimable (pdf).
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Les tableaux ci-dessous listent les aliments contenant le plus d’iode. Sachez que nous avons volontairement décidé d’ôter certains aliments afin de nous concentrer sur les aliments sources d’iode les plus consommés ou faciles à consommer.
Découvrez tout de suite la liste des aliments riches en iode, classés selon leur teneur pour une portion de 100 g.
Aliments d’origine animale (100 g) | Iode (μg) |
---|---|
Bigorneau, cuit | 570 |
Foie de morue, cru | 500 |
Huile de foie de morue | 400 |
Langoustine, bouillie / cuite à l’eau | 394 |
Œufs de saumon, semi-conserve | 330 |
Terrine de fruits de mer, avec ou sans poisson, préemballée | 310 |
Crevette grise, cuite | 260 |
Églefin, cuit à la vapeur | 260 |
Haddock (fumé) ou églefin fumé | 255 |
Homard, cru | 240 |
Morue, salée, sèche | 230 |
Œufs de cabillaud, fumés, semi-conserve | 230 |
Tacaud, cru | 214 |
Merlan, frit | 213 |
Moule, appertisée, égouttée | 197 |
Chips de crevette | 194 |
Œuf, jaune (jaune d’œuf), cuit | 192 |
Carrelet ou plie, cru | 191 |
Mulet, rôti / cuit au four | 190 |
Œuf, jaune (jaune d’œuf), cru | 175 |
Lieu jaune ou colin, cuit | 150 |
Thon, rôti / cuit au four | 150 |
Lieu noir, cru | 143 |
Langoustine, crue | 141 |
Cabillaud, rôti / cuit au four | 130 |
Fromage de brebis des Pyrénées | 124 |
Homard, bouilli / cuit à l’eau | 120 |
Caviar, semi-conserve | 117 |
Bulot ou Buccin, cuit | 114 |
Maquereau, frit | 107 |
Moule, bouillie / cuite à l’eau | 106 |
Huître creuse, crue | 101 |
Parmesan | 90 |
Sardine, à l’huile, appertisée, égouttée | 80,1 |
Feta AOP | 80 |
Fromage de chèvre sec | 70 |
Gorgonzola | 70 |
Œufs de truite, semi-conserve | 70 |
Yaourt au lait de brebis, aromatisé, sucré | 70 |
Fromage de chèvre demi-sec | 69,5 |
Œuf, au plat, frit, salé | 58,4 |
Lait 1er âge, poudre soluble (préparation pour nourrissons) | 57,2 |
Fromage blanc nature, gourmand, 8 % MG environ | 56 |
Viande des Grisons | 53,8 |
Roquefort | 51,2 |
Aliments d’origine végétale (100 g) | Iode (μg) |
---|---|
Gracilaire ou ogonori (Gracilaria verrucosa), séchée ou déshydratée | 494 000 |
Kombu breton (Laminaria digitata), séchée ou déshydratée | 486 000 |
Kombu royal (Saccharina latissima), séchée ou déshydratée | 341 000 |
Kombu ou kombu japonais (Laminaria japonica), séchée ou déshydratée | 236 000 |
Ascophylle noueux ou goémon noir (Ascophyllum nodosum), séché ou déshydraté | 68 200 |
Fucus vésiculeux (Fucus serratus ou Fucus vesiculosus), séché ou déshydraté | 40 000 |
Agar (algue), séché | 36 000 |
Lichen de mer ou pioca ou goémon rouge (Chondrus crispus), séché ou déshydraté | 34 600 |
Wakamé atlantique (Alaria esculenta), séchée ou déshydratée | 34 600 |
Dulse (Palmaria palmata), séchée ou déshydratée | 32 500 |
Wakamé (Undaria pinnatifida), séchée ou déshydratée | 19 100 |
Haricot de mer (Himanthalia elongata), séchée ou déshydratée | 14 400 |
Ao-nori (Enteromorpha sp.), séchée ou déshydratée | 9 390 |
Laitue de mer (Ulva sp.), séchée ou déshydratée | 9 190 |
Nori (Porphyra sp.), séchée ou déshydratée | 5 100 |
Sel blanc alimentaire, iodé, fluoré à 25 mg /100 g (marin, ignigène ou gemme) | 1 860 |
Sel blanc alimentaire, iodé, non fluoré (marin, ignigène ou gemme) | 1 860 |
Meloukhia, feuilles de corète séchées, en poudre | 321 |
Sel marin gris, non iodé, non fluoré | < 200 |
Soupe miso, déshydratée reconstituée | 70 |
Pomme de terre, cuite (en moyenne) | 6,78 |
Notre tableau des aliments riches en iode reprend les chiffres de la table CIQUAL de l’ANSES.
Régimes et aliments qui peuvent causer une carence en iode
Il est intéressant de savoir que certains régimes peuvent directement provoquer une carence en iode. Par exemple, il a été découvert dans une étude récente que l’exclusion du sel (généralement recommandé en cas d’hypertension) peut provoquer sa carence. Parmi les patients hypertendus suivant un régime sans sel, 24 % des hommes et 40 % des femmes avaient de faibles concentrations d’iode dans leurs urines [32].
De même, chez les personnes ayant une grande consommation de produits à base de soja (lait de soja, fève de soja, tofu, yaourt au soja, sauce soja, etc.) la vigilance est de mise. Selon une étude, les isoflavones de soja contribueraient au goitre chez les personnes sensibles. Toutefois, la consommation de soja n’altérerait la fonction thyroïdienne qu’en présence d’une carence en iode ou d’autres facteurs contributifs. Cette même étude précise également que les nourrissons nourris exclusivement de lait de soja sans supplément d’iode sont à risque de carence [33].
Par ailleurs, sachez que certains légumes, principalement les légumes crucifères tels que le chou frisé, le chou-fleur, le brocoli ou encore la roquette sont des aliments potentiellement goitrigènes (provoquant un goitre) car ils peuvent réduire l’absorption d’iode par la thyroïde. De même, le manioc, les haricots de Lima, les graines de lin, le sorgho et patate douce contiennent des anti-nutriments entrant en compétition avec l’iode pour l’absorption thyroïdienne [34].
Enfin, si vous êtes végétaliens, ne boudez pas les algues. Les algues marines sont de très bonnes alternatives de par leur richesse en iode (voir tableau ci-dessus), à condition de les choisir bio. En effet, elles sont également de véritables éponges à métaux lourds d’où l’importance de les consommer bio.
Conditionnements de l’iode sur le marché
L’iode est un élément indispensable à notre santé. En cas de carence, il existe des compléments alimentaires à base d’iode. Sur le marché, l’iode existe sous forme de gélules, de poudre, de comprimés, d’ampoules et d’iode liquide notamment appelé Lugol (composé d’iode et de potassium).
Posologie
Selon l’Anses, les références nutritionnelles en iode sont estimées à :
- 150 µg / jour pour les adultes ;
- 200 µg / jour pour les femmes enceintes et allaitantes ;
- 80 µg / jour chez les enfants de 1-3 ans ;
- 90 µg / jour chez les enfants de 4-6 ans ;
- 120 µg / jour chez les enfants de 7-9 ans ;
- 150 µg / jour chez les enfants à partir de 10 ans.
L’apport maximal de sécurité est estimé à 600 µg / jour [4].
Il est important de souligner qu’un excès ou une carence en iode peuvent être nocifs pour l’organisme. Si vous envisagez une supplémentation, il est conseillé d’en parler d’abord à votre médecin.
Effets indésirables ET ALLERGIE À L’IODE
En règle générale, l’organisme tolère bien l’iode. Les rares cas observés d’effets indésirables sont dus à des cas de surdosage. L’un des symptômes qui revient en cas de surdosage est le dérèglement du rythme cardiaque. Dans de rares cas, une hypersensibilité à l’iode peut être observée chez certaines personnes et provoque des éruptions cutanées, une hyperthermie et des démangeaisons [35].
Sur le long terme, un apport excessif en iode peut provoquer de l’iodisme caractérisé par des céphalées et une gène respiratoire accompagnée d’une rhinite.
💡 Bon à savoir : vous êtes nombreux à vous demander s’il est possible d’être allergique à l’iode ? Dans de rares cas, il peut exister une hypersensibilité à l’iode. La consommation d’iode peut alors provoquer, comme cités précédemment, des démangeaisons (sensation de peau qui brûle), une éruption cutanée et une hyperthermie [35].
Toutefois, l’expression « d’allergie à l’iode » couramment entendue dans le domaine médical n’est pas réelle. En effet, celle-ci proviendrait plutôt d’une allergie à d’autres composés et molécules. Elle serait notamment confondue avec :
- une allergie aux protéines que l’on retrouve dans les poissons ou une allergie aux crustacés ;
- une allergie aux produits de contraste iodés utilisés en imagerie (scanner, etc.) ;
- une allergie aux antiseptiques iodés (pavidone ou conservateurs).
Contre-indications et dangers
Il est important de respecter les posologies recommandées de l’iode. Une carence ou un excès dans les apports peuvent vite provoquer de graves problèmes de santé.
D’autre part, l’iode peut interférer avec certains médicaments. Ainsi, si vous êtes sous traitement anticoagulant, la consommation d’iode peut réduire son action. Au même titre, l’iode potentialise les effets des médicaments prescrits dans le traitement de l’hyperthyroïdie.
De plus, certains aliments ou substances peuvent perturber son assimilation dans l’organisme, c’est le cas notamment du tabac, du soja et de l’eau riche en nitrate [36].
Avis sur l’iode
Avant de partager les avis des uns et des autres concernant l’utilisation de complément alimentaire à base d’iode, il est important de souligner que cette section est présentée à titre informatif et ne doit constituer en aucun cas un avis médical. Seul votre médecin peut vous recommander une supplémentation après une série d’analyses médicales.
Ceci étant dit, nous avons voulu partager les avis et les retours d’expériences des consommateurs dans le but de vous informer et de vous faire votre propre avis.
La majorité des consommateurs ont loué l’efficacité des compléments alimentaires à base d’iode dans l’amélioration du fonctionnement de leur thyroïde. En effet, après quelques mois d’utilisation, les consommateurs ont vu leurs hormones thyroïdiennes reprendre des niveaux normaux. Par ailleurs, la plupart des consommateurs ont remarqué une amélioration de leur état général, notamment en termes d’énergie vitale, quelques semaines à quelques mois après le début de la cure.
Pour vous faire votre propre avis, nous vous conseillons de faire un tour sur les forums où les utilisateurs partagent leur avis ainsi que leur expérience après consommation d’iode.
Associations de l’iode avec d’autres molécules ou plantes
L’iode est un oligo-élément indispensable pour une bonne santé de la thyroïde. Dans le cas d’une carence, le médecin peut éventuellement recommander une supplémentation. Sur le marché, on trouve des compléments uniquement à base de l’iode ou d’iode associé à d’autres molécules aux bénéfices reconnus. Ces associations ont généralement pour but d’obtenir un effet synergique. Voici les principales associations de l’iode :
Iode et sélénium
Le sélénium est l’oligo-élément antioxydant par excellence. Il participe également à la défense immunitaire. Le sélénium participe également au métabolisme hormonal de la thyroïde en assurant l’activation des hormones T3 et T4. C’est pourquoi l’association iode-sélénium est indispensable à la thyroïde.
Iode et zinc
Avec le sélénium et l’iode, le zinc est l’un des oligo-éléments les plus importants dans le fonctionnement et le métabolisme thyroïdien. De plus, le zinc stimule la thyroïde. Ainsi, l’association iode, zinc et sélénium est considérée comme une excellente alliance pour booster la fonction thyroïdienne.
Iode et fer
Le fer est un autre oligo-élément important pour le bon fonctionnement de la thyroïde. En effet, on estime qu’une supplémentation en fer auprès d’une personne carencée en ce métal permet d’améliorer la fonction thyroïdienne [37]. L’association fer et iode peut être une excellente alliance pour la thyroïde.
Iode et vitamine D
La vitamine D est un antioxydant connu pour son rôle de protection de la thyroïde. De plus, des niveaux bas de vitamine D ont été associés à des troubles de la thyroïde [38]. D’autre part, l’action de la vitamine D complète celle de l’iode en synthétisant et libérant les hormones thyroïdiennes.
Iode et potassium
La plupart des compléments à base d’iode contiennent du potassium. Cette association forme ce qu’on appelle l’iodure de potassium, un médicament utilisé pour prévenir l’accumulation de l’iode radioactif dans le cas d’une contamination par des éléments radioactifs, à la suite d’un accident nucléaire.
FAQ : réponses à vos questions
Bienfaits, vertus et propriétés
Peut-on prendre de l’iode pendant la grossesse ?
Les besoins de la femme enceinte en iode augmentent car la production d’hormones thyroïdiennes en nécessite davantage et les besoins du bébé sont élevés. Il est donc conseillé d’en prendre plus pendant la grossesse, sur avis d’un médecin.
Qualités et types d’iode
L’iode bio existe-t-il ?
Oui, l’iode peut être consommé à travers les algues marines qui en sont naturellement riches. Dans ce cas, il est important de choisir des algues bio afin de ne pas consommer les métaux lourds présents dans celles-ci. L’iode végétal et bio à travers la consommation d’algues peut ainsi être une excellente alternative pour les personnes suivant un régime végan ou végétarien.
Qu’est-ce que l’iode 131, 123 et 125 ?
L’iode 131, 123 et 125 sont des isotopes radioactifs qui peuvent être utilisés à de très faibles doses en médecine ou qui peuvent survenir lors d’accidents nucléaires.
En médecine, l’iode-131 sert d’abord à l’étude du fonctionnement de la thyroïde, puis au traitement des hyperthyroïdies et des cancers de la thyroïde. Sa période de radioactivité est d’environ 8 jours, ensuite la radioactivité diminue de moitié tous les 8 jours.
L’iode 123 est réservé au diagnostic, il permet de faire des explorations fonctionnelles et morphologiques de la thyroïde. Sa période de radioactivité est d’environ 13 heures, ensuite la radioactivité diminue de moitié toutes les 13 heures.
Quant à l’iode 125, ce dernier est généralement utilisé en radio-immuno analyse, pour le diagnostic et la thérapie. Sa période de radioactivité est d’environ 59 jours, ensuite la radioactivité diminue de moitié tous les 59 jours.
Analyses sanguines et scanner
Combien faut-il d’iode dans les urines pour être dans les normes ?
L’iode est apporté à travers l’alimentation, puis capté au niveau de la thyroïde après son passage dans la circulation sanguine avant d’être éliminé dans les urines. L’iodurie est donc une excellente mesure qui pourra renseigner sur la nature des apports iodiques. La valeur normale de l’iodure est de 100 à 199 µg / L chez l’adulte [39].
Comment évacuer l’iode de contraste après un scanner ?
L’iode de contraste sera évacué dans les urines, dans les heures qui suivent le scanner. Vous pouvez accélérer l’élimination en buvant beaucoup d’eau.
Effets secondaires, contre-indications et danger
Puis-je prendre de l’iode en cas de troubles de la thyroïde ?
Si vous suivez déjà un traitement pour traiter votre hyperthyroïdie ou hypothyroïdie (notamment Lévothyrox®), une supplémentation en iode doit être effectuée sous surveillance médicale. Si vous souffrez de troubles de la thyroïde et que vous ne prenez pas de traitement, un régime riche en iode peut être envisagé pour traiter votre hypothyroïdie. Cependant, il est important de consulter votre médecin avant d’entamer votre cure d’iode.
Puis-je prendre de l’iode en cas d’hypertension ?
Un apport excessif peut augmenter la pression artérielle et peut augmenter le risque d’hypertension [40]. D’ailleurs chez les femmes enceintes, un niveau élevé en iode est associé à l’hypertension.
Références scientifiques
Voir les références
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