Avec le conflit entre l’Ukraine et la Russie, la possibilité d’un accident nucléaire est exacerbée. En effet, la tension est maximale dans la zone de la centrale nucléaire de Zaporijia où des affrontements entre ces deux pays ont lieu depuis mars 2022. La crainte de radiations nucléaires est à son paroxysme et vous êtes beaucoup à vous demander : comment se protéger de la radioactivité en cas de problème ?
L’inquiétude de la population est grandissante. Par ailleurs, les risques d’une attaque nucléaire sont réels. Malheureusement, il s’agit de l’une des menaces armées les plus redoutées tant ses conséquences sur les êtres vivants et la planète sont dramatiques.
À travers cet article, nous souhaitons vous proposer des solutions naturelles pour vous protéger des effets nocifs des radiations. Vous verrez qu’il y a des techniques qui permettent de réduire significativement les dommages causés par les rayonnements ionisants (radioactivité). Vous découvrirez les bons réflexes à adopter en cas de catastrophe nucléaire, ainsi que certains remèdes validés par la science permettant de réduire l’impact des radiations. Vous comprendrez que l’iode n’est pas l’unique solution face à la radioactivité et que cet élément chimique est loin de tout résoudre.
Enfin, nous tentons de répondre à vos interrogations dans l’article et dans la FAQ en bas de page. Quels sont les risques et effets d’un incident nucléaire sur l’Homme et la nature ? Est-ce si grave ? Que faire en cas d’attaque nucléaire ? Faut-il agir rapidement ? Y a-t-il des solutions préventives ?
Finalement… comment se protéger naturellement des radiations ?
Qu’est-ce qu’un accident nucléaire ? Quelles conséquences ?
Dans la nuit du 25 au 26 avril 1986, un accident nucléaire, considéré comme la plus grande catastrophe nucléaire du 20ème siècle, est survenu dans la centrale de Tchernobyl, en Ukraine. L’explosion du réacteur a entraîné la libération de grandes quantités d’éléments radioactifs. Le panache radioactif (nuage radioactif) qui s’est formé s’est déplacé un peu partout en Europe, et notamment en France.
💡 Bon à savoir : des éléments radioactifs ont été détectés jusqu’aux Etats-Unis et au Japon. Dans l’est de la France, des dépôts conséquents sont toujours observés à cause des pluies qui ont fixé les molécules radioactives dans la terre [1].
Dans les quatre mois suivant cet accident nucléaire, des symptômes sont apparus chez les équipes d’intervention comme chez les pompiers :
- fortes fièvres ;
- diarrhées ;
- vomissements ;
- altération de l’état psychologique ;
- altération des cellules sanguines.
Il s’agit du syndrome aigu d’irradiation (SAI) ou la maladie des rayons. Chez les survivants, des dégénérescences cutanées causées par les brûlures radiologiques et des cataractes continuent d’être observées à ce jour.
Et malgré ces retombées, aujourd’hui, près de 30 ans après ce drame, le développement d’armes nucléaires a gagné en puissance. Actuellement, sont fabriquées des bombes avec des puissances qui se calculent en mégatonne, c’est-à-dire, 1000 fois plus puissantes. Une attaque à la bombe nucléaire serait donc l’une des pires menaces pour l’être humain et la planète.
Qu’est-ce qu’une attaque nucléaire ou une explosion nucléaire ?
Une attaque nucléaire implique l’utilisation d’armes non conventionnelles dans le but d’infliger des dégâts majeurs à l’ennemi. Elle entraîne une explosion nucléaire qui est produite par l’explosion d’une bombe nucléaire appelée aussi bombe atomique.
Cette explosion est caractérisée par une onde de chaleur, de lumière, de pression atmosphérique et de rayonnement. En plus des dégâts immédiats causés par l’explosion en elle-même, une attaque nucléaire peut causer des dommages sur une échelle beaucoup plus importante. En effet, les composés radioactifs du dispositif nucléaire se retrouvent mélangés aux matières vaporisées au moment de l’explosion dans le champignon atomique.
De ce fait, le refroidissement des matières radioactives permet leur condensation et la formation de particules comme la poussière, créant comme lors d’un incident nucléaire en centrale, un panache nucléaire.
Les particules retombent lorsque le panache se déplace, les gouttelettes d’eau et les cristaux de glace se chargent de particules radioactives et peuvent tomber sous forme de pluie (c’est ce qu’on appelle les retombées radioactives). Ces particules peuvent être transportées sur de longues distances et sont susceptibles de contaminer les réserves d’eau et de nourriture [2].
À ce titre, les matières radioactives ont des effets néfastes et généralement irréversibles sur les êtres vivants, particulièrement dans la zone impactée. Il est donc très utile de connaître les premiers réflexes à avoir et les premiers gestes à faire lors d’une attaque nucléaire.
Quels seraient les effets d’une explosion nucléaire en France ?
Les effets d’une attaque ou d’un accident nucléaire sur les êtres humains dépendent principalement de la distance à laquelle on se retrouve au moment de l’explosion, du temps d’exposition aux radiations et de la taille de l’explosion. À ce titre, les chances de survie sont quasi nulles dans la zone de déflagration.
Lors d’une attaque nucléaire, les blessures et les morts surviennent à la suite de la déflagration elle-même ou les débris projetés par le souffle de l’explosion. De même, les blessures oculaires peuvent être provoquées si on regarde directement l’explosion : cécité, brûlures de la rétine, etc.
D’autre part, les personnes les plus proches de la zone de l’explosion seront exposées à des niveaux élevés de radiations et développeront les symptômes de la maladie des rayons appelée également syndrome aigu d’irradiation (SAI).
💡 Bon à savoir : les symptômes du SAI dépendent de la dose absorbée totale, de la durée d’irradiation et de la distribution dans l’organisme. Ces symptômes peuvent aller de simples rougeurs de la peau à des cancers entraînant le décès.
Selon l’Institut de Radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) [3], un syndrome initial se développe pendant les premières 24 heures, caractérisé par l’apparition de nausées, de vomissements, d’anorexie et d’asthénie. En fonction de la dose absorbée, des diarrhées, des maux de tête, de l’hypotension et de la fièvre peuvent apparaître.
Cette phase est suivie d’une phase de latence puis d’une phase d’état où les manifestations cliniques et biologiques peuvent mener au décès. Pendant cette phase d’état, le SAI comprend 3 syndromes principaux en fonction de la dose de radiations absorbées :
- Syndrome hématopoïétique : survient à des doses supérieures à 1 Gy et qui affecte la moelle osseuse. L’aplasie (diminution de la production des cellules sanguines) engendrée par le syndrome peut être à l’origine du décès du malade.
- Syndrome gastro-intestinal : survient à des doses supérieures à 12-15 Gy et se caractérise par l’apparition de diarrhées, de crampes abdominales et parfois d’hémorragies digestives. Peut entraîner la mort en deux semaines. Une approche médicale et chirurgicale nécessitera au moins 5 à 7 semaines d’hospitalisation.
- Syndrome neuro-vasculaire : apparaît à des doses supérieures à 50 Gy. Létal en quelques jours seulement, ce syndrome se caractérise par une désorientation temporo-spatiale, des convulsions et un coma causé par un œdème cérébral.
La cause des décès est généralement la destruction de la moelle osseuse entraînant des infections et des hémorragies [4].
D’autre part, à court terme, on peut également observer l’apparition du syndrome d’irradiation localisée qui consiste en des brûlures radiologiques, extensives et en profondeur qui peuvent évoluer en nécrose.
De plus, l’exposition prolongée aux radiations peut provoquer ce qu’on appelle les maladies radio-induites responsables de cancers (du sein, de la thyroïde, de la peau, du poumon, leucémie). Ces maladies peuvent apparaître des décennies après l’exposition [5].
Que faire en cas d’accident nucléaire ? Comment se protéger naturellement contre les radiations ?
Une attaque ou un incident nucléaire peut être dramatique sur les personnes et les biens à cause du souffle de la déflagration, de la chaleur et des radiations. Pourtant, il faut savoir que les scientifiques assurent qu’il est possible de survivre à une explosion nucléaire à condition de ne pas se trouver dans la zone de déflagration atomique.
De plus, il est essentiel de créer un environnement viable et des conditions de vie pour éviter la radioactivité. À ce titre, cette section de notre article permettra de savoir que faire pendant et après l’attaque nucléaire.
► Au moment de l’attaque nucléaire
Si vous êtes près du lieu de l’explosion, les premiers réflexes à adopter consistent à détourner votre regard de l’explosion car les risques de lésions oculaires sont élevés. Autrement dit, fermez et couvrez vos yeux. En même temps, mettez vous par terre face contre terre et placez vos mains sous votre corps. Restez ainsi jusqu’à ce que deux ondes de choc soient passées [2].
► Après l’attaque nucléaire
Abritez-vous à l’intérieur
Si vous êtes à l’extérieur au moment de l’explosion, le premier réflexe à avoir est de chercher un endroit où vous réfugier : bâtiment, sous-sol. Les endroits construits avec du béton ou de la brique sont les meilleurs. Les meilleurs endroits pour s’abriter en cas d’attaque ou d’incident nucléaire sont les emplacements souterrains clos ou au milieu des grands immeubles.
Plus vite vous rejoindrez un endroit clos, plus vite vous serez protégé contre les radiations. En effet, il faut savoir que les retombées nucléaires sont plus dangereuses les premières heures après la détonation [6]. L’idéal est de vous abriter le plus vite possible dans un bâtiment en béton.
Une fois à l’intérieur, il est conseillé de retirer vos vêtements et d’essuyer ou, mieux, laver les parties de votre corps susceptibles d’être touchées par les retombées nucléaires. Évitez d’utiliser les désinfectants ou les lingettes désinfectantes. Il est aussi conseillé de couvrir vos voies respiratoires à l’aide d’une écharpe ou d’un masque. De même, ne vous touchez pas les yeux, le nez et la bouche.
À l’intérieur, essayez de maintenir une distance de 6 mètres entre vous et les personnes présentes et favorisez le port d’un masque.
💡 Bon à savoir : rester à l’intérieur de votre voiture ne vous protège pas. Rejoindre rapidement un bâtiment le plus proche est la seule solution pour vous protéger.
Restez à l’intérieur
Sauf autres instructions de la part des autorités, restez à l’intérieur pendant au moins 24 heures tout en continuant à pratiquer la distanciation sociale et à porter le masque. Il est conseillé de fermer tout système de ventilation et de sceller les portes et les fenêtres.
Restez à l’écoute de votre radio dans le cas de nouvelles instructions des autorités et pour rester continuellement informés de la situation à l’extérieur. Évitez de consommer des aliments frais ni de boire de l’eau provenant de sources à ciel ouvert.
⚠️ Important : ne cherchez pas vos enfants à l’école. Le personnel de l’école veille à leur sécurité au sein de leur établissement. De même, restez là où vous êtes, même si vous êtes séparé de votre famille.
Préparer un kit d’urgence ou un sac d’évacuation
En plus de se protéger, il est essentiel de rester informé concernant d’éventuelles évacuations recommandées par les autorités locales.
À ce titre, pour éviter toute perte de temps, il est conseillé d’anticiper et de préparer un sac d’évacuation d’urgence dans lequel vous mettrez vos documents, vos médicaments, quelques vêtements, de l’eau, de la nourriture, une radio à pile, des piles et un téléphone dans le cas où le réseau téléphonique n’est pas perturbé.
Réduire les radiations grâce à l’alimentation
En plus des mesures de confinement et de distanciation, réduire les radiations est possible avec une alimentation bien choisie. En effet, l’alimentation peut protéger contre les radiations à travers différents principes :
L’absorption sélective
Un Ph légèrement alcalin favorise une meilleure résistance aux radiations en évitant à l’organisme de puiser dans ses réserves de minéraux (calcium, magnésium) qui permettent de maintenir un bon Ph.
Ainsi, il est conseillé d’éviter de manger sucré, de boire de l’alcool et il est recommandé de réduire sa consommation de viande et de laitages. Tous ces aliments favorisent l’acidification de votre corps.
👉 Pour en savoir plus sur ce sujet, n’hésitez pas à lire notre guide sur l’alimentation alcaline.
On estime également que la saturation de l’organisme en minéraux permet de réduire l’absorption d’éléments radioactifs. Il existe certains oligo-éléments et minéraux qui apportent ce type de protection. L’exemple le plus connu est l’iode stable qui remplace l’iode radioactif au niveau de la thyroïde. De même, le calcium, le zinc, le fer, le sélénium et le soufre peuvent permettre une meilleure radioprotection.
Plus précisément, des études ont confirmé les bienfaits suivants :
- Protection du sélénium contre l’intoxication au cadmium et au tellure [7, 8] ;
- Protection du zinc contre l’irradiation (30 Gy) [9, 10] ;
- Protection du calcium contre le strontium 90 [11] ;
- Protection du potassium contre le césium 137, le césium 134, le potassium 42, le rubidium 86 et le baryum [12-14] ;
- Protection du fer contre le plutonium-239 et le plutonium-238 [15-17].
De manière générale, il a été observé que l’eau fortement minéralisée et certaines plantes et minéraux peuvent également prévenir et traiter les troubles liés au stress de la radioactivité dans le corps et notamment dans le système reproducteur [18, 19].
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Attention, nous avons expressément choisi un multi-vitamines qui ne contient pas de fer synthétique (très toxique pour le corps : lire l’explication), il est donc intéressant de rajouter un produit contenant du fer végétal en cas de carence : voir le produit.
L’iode stable pour protéger sa thyroïde
L’un des moyens les plus connus pour réduire les risques de radioactivité est de saturer la thyroïde en iode. Lors d’une explosion nucléaire, l’iode radioactif (iode 131) est libéré dans l’air. Notre organisme ne fait pas la différence entre l’iode stable et l’iode radioactif. Ce dernier une fois inhalé ou ingéré se retrouve dans l’organisme avant d’être stocké dans la glande thyroïde. La présence de l’iode radioactif dans l’organisme peut être à l’origine du développement du cancer de la thyroïde. Dans ce sens, il est possible d’anticiper la fixation de cette substance radioactive et de saturer la thyroïde en iode stable, la protégeant ainsi contre la radioactivité [20, 21].
💊 En cas d’attaque ou d’accident nucléaire, les autorités recommandent ainsi la consommation d’iode sous forme de pastilles d’iodure de potassium. En Europe, les comprimés d’iode en cas d’accident ou d’attaque nucléaire sont dosés à 65 mg et vont jusqu’à 100 mg aux États-Unis [20].
Une étude scientifique a ainsi démontré que l’iodure de potassium administré jusqu’à 48 heures avant l’exposition à l’iode radioactif (131) peut bloquer presque complètement son absorption par la thyroïde et donc réduire considérablement la dose absorbée. Cependant, l’administration d’iodure de potassium 96 heures ou plus avant l’exposition à l’iode radioactif n’a pas d’effet protecteur significatif.
De même, l’administration d’iodure de potassium 16 heures ou plus après l’exposition à l’iode 131 aura peu d’effet sur l’absorption thyroïdienne et donc peu ou pas d’effet protecteur [22].
Cette même étude a également conclu que la dose d’iode radioactif absorbée par la thyroïde est deux fois plus élevée (2 900 cGy/37 MBq) auprès de personnes ayant des niveaux insuffisants d’iode alimentaire, qu’auprès de personnes ayant des niveaux suffisants d’iode alimentaire (1 500 cGy/37 MBq).
Enfin, il est observé que dans tous les cas (avec ou sans les niveaux suffisants d’iode alimentaire), l’administration d’iodure de potassium 2 et 8 heures après l’exposition à l’iode 131 donne des effets protecteurs de 80 et 40 %, respectivement, avec des régimes alimentaires suffisants en iode, et de 65 et 15 % avec des régimes carencés en iode :
Effet protecteur | 2 heures après exposition | 8 heures après exposition |
---|---|---|
Chez les personnes avec assez d’iode alimentaire | 80 % | 40 % |
Chez les personnes avec une carence en iode alimentaire | 65 % | 15 % |
💡 Bon à savoir : l’étude conclut qu’indépendamment du niveau d’apport alimentaire d’iode chez les populations exposées, l’iodure de potassium est un moyen efficace de réduire l’irradiation de la thyroïde par l’iode radioactif dispersé dans l’environnement. Il n’est toutefois efficace que lorsqu’il est administré dans les 2 jours avant et jusqu’à environ 8 heures après l’exposition à l’iode radioactif [22].
Nous venons de le voir, consommer suffisamment d’iode au quotidien est ainsi très important pour préparer son corps à un incident nucléaire mais également pour le bon fonctionnement de celui-ci.
Les aliments riches en iode sont généralement les produits d’origine marine : poissons, mollusques, crustacés, algues. Pour découvrir la liste complète des aliments contenant le plus d’iode, l’ensemble des bienfaits pour le corps de cette molécule et sa posologie, rendez-vous sur notre guide sur l’iode.
⭐ Où acheter de l’iode en cas d’attaque nucléaire ? En cas d’évènement nucléaire, les dosages quotidiens habituels (150 µg) ne suffisent pas pour saturer la thyroïde, il faut donc de grandes doses d’iode (65 à 100 mg). L’iode peut se trouver sous forme de comprimés, pastilles ou de gouttes (solution iodée appelée Lugol®). Vous trouverez ces produits en pharmacie ou sur Internet :
► voir le produit sous forme de gouttes (8,75 mg d’iode / goutte).
► voir le produit sous forme de comprimés 12,5 mg.
⭐ Pour une consommation quotidienne d’iode, il est possible de prendre des compléments alimentaires moins dosés. Voici un produit garanti à base d’algue sans métaux lourds : voir le produit. Chaque gélule comporte 150 µg d’iode soit 100 % des valeurs nutritionnelles recommandées.
Important : en cas de problèmes de thyroïde, nous vous conseillons de consulter votre médecin avant de consommer les pastilles d’iode.
La chélation
Il s’agit d’une technique qui permet de désintoxiquer l’organisme de substances radioactives. Parmi les aliments chélateurs on peut citer :
L’alginate de sodium
Présent dans les algues comme le kelp et le varech, une étude a montré que l’alginate de sodium permet d’évacuer les molécules radioactives du corps. Chez les enfants, comme chez les adultes, la préparation d’alginate a diminué l’absorption et la rétention du strontium d’environ quatre fois [23].
La pectine (de pommes, d’agrumes ou de graines de tournesol)
La pectine est une substance mucilagineuse présente dans de nombreux végétaux, généralement utilisée lors de la confection de confiture. De nombreux scientifiques ont constaté que cette substance permettrait d’absorber les molécules radioactives et de les évacuer du corps sans qu’elle ne soit assimilée par le corps. Plusieurs études réalisées sur des enfants ukrainiens contaminés suite à l’incident nucléaire de Tchernobyl ont ainsi permis de démontrer une réduction moyenne d’au moins 62,6 % des niveaux de césium 137 chez les enfants recevant de la poudre de pectine orale, comparé à une réduction de 13,9 % avec un placebo [24].
Toutefois, de plus amples études sont nécessaires pour confirmer ces résultats car une étude réalisée pour comparer l’efficacité de la pectine et du pigment “bleu de Prusse” pour décontaminer des rats empoisonnés au césium 137 a montré qu’il n’y avait aucune différence significative entre les rats non traités et les rats traités avec la pectine de pomme [25]. Le pigment, quant à lui, a permis une multiplication par cinq de l’excrétion fécale de césium et a également été associé à une diminution de la rétention des radionucléides dans les principaux organes (sang, foie, reins, rate, squelette).
Les acides aminés soufrés
Les acides aminés contenant du soufre contribuent considérablement au maintien et à l’intégrité des systèmes cellulaires en influençant l’état redox cellulaire et la capacité cellulaire à détoxifier les composés toxiques comme les radicaux libres, les métaux lourds et les espèces réactives de l’oxygène [26].
On retrouve ces acides aminés dans la viande et les produits laitiers mais ces aliments étant acidifiants, ils ne sont pas recommandés. Il est ainsi préférable de privilégier les choux, l’ail, l’échalote, les feuilles de radis, les asperges et certains oléagineux (noisettes, noix, etc.) qui en contiennent également.
Le miso (soja fermenté)
Le miso (pâte de soja fermentée) est un ingrédient traditionnel de l’alimentation japonaise, fermenté à partir d’un mélange de soja avec du riz, du blé ou de l’avoine. Le miso contient des vitamines, des micro-organismes, des sels, des minéraux, des protéines végétales, des glucides et des graisses qui protègent contre l’absorption d’autres minéraux radioactifs. Le miso non pasteurisé est le seul que l’on doive consommer, car il contient alors beaucoup de bactéries et d’enzymes (probiotiques) qui facilitent la digestion et maintiennent le tube digestif en bonne santé.
💡 Bon à savoir : lorsque la deuxième bombe atomique a été larguée à Nagasaki le 9 août 1945, le médecin Tatuichiro Akizuki et ses 20 employés, s’occupaient de 70 patients tuberculeux à l’hôpital Uragami Daiichi qui se situait à environ 1,4 km de l’hypocentre de l’explosion. Cependant, ces personnes, y compris le Dr Akizuki, n’avaient aucune maladie aiguë due aux radiations. Le Dr Akizuki considérait que c’était le résultat de la consommation quotidienne de tasses de soupe miso wakame (soupe miso avec garniture d’algues wakame) [27].
Plus tard, cette anecdote a été traduite en anglais et s’est faite connaître en Occident. Lors de l’accident de la centrale nucléaire de Tchernobyl le 26 avril 1986 en Ukraine, de nombreux Européens ont alors consommé de la soupe miso à titre préventif contre les maladies liées aux radiations.
En 1990, une étude scientifique menée par Kazumitsu Watanabe, professeur spécialisé dans le cancer et les radiations radioactives au centre de recherche sur le rayonnement de la bombe atomique de l’Université d’Hiroshima, confirme le pouvoir anti-radiations du miso. Les scientifiques japonais ont ainsi découvert que des souris nourries quotidiennement avec du miso étaient 5 fois plus résistantes aux radiations que celles qui ne l’étaient pas [28].
Plus récemment, une étude réalisée en 2013 a également permis de démontrer que plus le miso était fermenté, plus il était efficace pour aider le corps à se défendre des radiations [29].
⭐ Où acheter du miso non pasteurisé ? Voici un miso de bonne qualité non pasteurisé, qui garde ses bienfaits et ses probiotiques. Le miso est fermenté pendant 3 mois : voir le produit.
Le chlorure de magnésium
Le magnésium s’est avéré être un élément indispensable dans toutes les réponses naturelles d’auto-nettoyage et de détoxification du corps en raison de sa capacité à se chélater avec l’ATP intracellulaire et à se lier de manière compétitive avec le calcium pour les sites de liaison sur les protéines et les membranes cellulaires [30].
Maintien d’un bon niveau d’antioxydants
Maintenir un bon statut antioxydant permet de lutter contre les radicaux libres créés lors de l’exposition aux radiations. Voici une liste des aliments les plus riches en antioxydants :
- Les aliments contenant de la chlorophylle : salade, épinard, asperge, brocolis, algue (Klamath, chlorella) [31] ;
- Les fruits rouges, principalement myrtilles et grenades [32] ;
- Les agrumes : citron, orange, pamplemousse, etc. (pour leur contenu en hespéridine et vitamine C) [19] ;
- La betterave [33] ;
- L’oignon [34] ;
- L’ail [35].
Booster ses taux de glutathion
Par ailleurs, pour permettre au corps de combattre le stress oxydatif, il est important de veiller à avoir de bons niveaux de glutathion. En effet, le glutathion (GSH) est l’antioxydant le plus puissant du corps humain. Il possède une énorme capacité à combattre le stress oxydatif et à neutraliser les radicaux libres nocifs.
Or, les lésions les plus susceptibles de contribuer à la destruction des cellules sont justement les lésions de l’ADN produites par des amas de radicaux. La formation d’amas de radicaux est caractéristique des rayonnements ionisants et explique sa grande efficacité en tant qu’agent cytotoxique. Le mécanisme par lequel ces lésions tuent les cellules est probablement la formation de cassures double brin de l’ADN, aboutissant finalement à des cassures ou des anomalies chromosomiques [36].
À ce titre, des études ont démontré que le glutathion est un protecteur polyvalent contre les radiations. Plusieurs mécanismes expliquent son efficacité. On peut citer notamment le piégeage des radicaux, la restauration des molécules d’ADN endommagées via le don d’hydrogène, la réduction des peroxydes et le maintien des thiols protéiques à l’état réduit [36-38].
✔️ En résumé, cet antioxydant puissant permet de réduire les effets toxiques de la chimiothérapie et des radiations (incidents nucléaires ou même chimiothérapie).
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Les aliments à éviter en cas d’incident nucléaire
Nous venons de le voir, pour aider son corps à évacuer les déchets radioactifs, il est conseillé de favoriser certains aliments comme les aliments alcalinisants, les fruits et légumes riches en antioxydants et minéraux ou encore les aliments riches en iode et alginate de sodium comme les algues.
De même, nous avons vu que certains aliments sont déconseillés suite à une exposition aux radiations : notamment les aliments acidifiants (alcool, tabac, laitages, sucre, viande, charcuterie, etc.), les aliments qui ont pu absorber les radiations (fruits et légumes du jardin, viandes et poissons qui ont été exposés aux radiations, etc.)
En effet, des statistiques provenant du Radiological Assessment of Wyhl Nuclear Power Plant du Département de Protection de l’Environnement de l’Université d’Heidelberg, ont montré que suite à une contamination aérienne, le lait de vache était 15 fois plus concentré en matériaux radioactifs que les légumes-feuilles. De même, le document précise que les légumes-racines étaient 4 fois plus concentrés en radio-éléments que les céréales [39].
Concernant la contamination de l’eau, les poissons étaient ceux qui avaient la plus forte concentration de toute la chaîne alimentaire. Ils étaient à peu près 15 fois plus radioactifs que les légumes feuilles. À ce titre, il est intéressant de préciser que la concentration en nucléotides radioactifs des poissons d’eau douce était considérablement plus élevée que celle des poissons de mer. Cette différence serait due à la teneur en minéraux plus élevés dans la chair des poissons d’eau de mer qui sont alors mieux protégés contre les radiations.
💡 Bon à savoir : de manière générale, les aliments du bas de la pyramide alimentaire sont moins contaminés par les radiations que ceux du sommet (lait et aliments carnés) qui absorbent et gardent les molécules radioactives. Le lait est d’ailleurs le principal vecteur de strontium-90 et d’iode -131 dans le corps humain [39].
Les plantes et molécules qui préservent des radiations
D’autre part, il existe certaines plantes utilisées en phytothérapie qui possèdent des propriétés radioprotectrices [19, 40] :
Le ginseng (Panax ginseng)
L’efficacité radioprotectrice du ginseng (Panax ginseng) a été rapportée par plusieurs chercheurs. Dans une étude, le traitement au ginseng a entraîné une récupération du nombre de thrombocytes et d’érythrocytes dans le sang après irradiation (combat l’aplasie) [41].
Les résultats ont aussi montré que l’extrait entier de ginseng offrait une protection contre les dommages radio-induits, notamment en évitant la mort de certaines cellules et enzymes [40].
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Très riche en ginsénosides, le principal principe actif du ginseng. Idéal pour profiter de ses effets sur la santé et notamment sa protection contre la radioactivité.
Le ginkgo biloba
L’une des plantes les plus connues pour résister aux radiations nucléaires est sans nul doute le ginkgo biloba, qui fut notamment la seule espèce d’arbres à avoir résister à la bombe atomique d’Hiroshima ou encore à l’incident nucléaire de Tchernobyl.
Les recherches scientifiques ont également approuvé ces observations. Ainsi, une étude a permis de démontrer qu’une infusion intraveineuse d’un extrait éthanolique de feuilles de Ginkgo biloba pouvait être efficace chez des patients présentant un œdème vasogénique observé après irradiation du cerveau [42]. Il a également été rapporté que le ginkgo protège contre les ruptures à l’intérieur des molécules d’ADN chez les sujets humains exposés à une irradiation [43].
Enfin, un traitement oral de 40 mg / jour (3 fois par jour pendant 2 mois) de G. biloba s’est avéré efficace auprès des travailleurs de la centrale de Tchernobyl [44].
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L’argousier
L’administration orale d’un concentré de jus de fruit d’argousier (Hippophae rhamnoides) avant ou après irradiation permettrait de restaurer le taux de certaines hormones corticosurrénales (11-oxycorticostéroïdes) dans le sang, de favoriser le poids des surrénales isolées et de normaliser leur activité [40].
Par ailleurs, l’extrait hydroalcoolique de baies de H. rhamnoides protège contre la mortalité induite par les rayonnements γ, le déclin de l’unité formant colonie endogène (UFC), la formation de micronoyaux et divers autres paramètres hématologiques.
En résumé, l’argousier permettrait d’augmenter la durée de vie après irradiation [40].
La centella asiatica
La centella asiatica est une plante réputée pour la circulation sanguine et la cicatrisation de la peau. De même, elle permet de réduire l’effet indésirable de l’irradiation à faible dose en inhibant la perte de poids corporel induite par les radiations et en réduisant les changements de goût [45].
Par ailleurs, une autre étude a confirmé que la centella permet de limiter la perte de poids induite par les radiations gamma de 8 Gy [45].
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Le basilic sacré (tulsi)
Le basilic sacré (Ocimum tenuiflorum L. ou Ocimum sanctum), également appelé tulsi, permettrait de protéger des radiations pour les mêmes raisons que celles citées précédemment : réduction de la mortalité radio-induite, amélioration du nombre d’unités formatrices de colonies spléniques, réduction des aberrations chromosomiques dans les cellules de la moelle osseuse, etc.
En dehors de cela, il a également été rapporté que le tulsi protège contre la peroxydation lipidique induite par les radiations et limite la réduction du glutathion [46, 47].
L’amla
L’amla est un arbre indien (et le fruit de cet arbre) utilisé en cuisine, en médecine traditionnelle et dans certains produits cosmétiques.
De même que pour la centella asiatica, il a été rapporté que la pulpe du fruit d’amla (Emblica officinalis) augmenterait la survie et inhiberait la perte de poids induite par les radiations [48].
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La curcumine
La curcumine est le principal polyphénol naturel présent dans le rhizome de Curcuma longa (curcuma). Elle est couramment utilisée dans les médecines traditionnelles indiennes et chinoises. Elle possède des capacités antioxydantes et anti-inflammatoires puissantes ainsi que des vertus antimutagènes, antimicrobiennes et anti cancéreuses [19].
La propriété anti-inflammatoire de la curcumine est responsable de son effet radioprotecteur, tandis que sa capacité anticancéreuse en fait un radiosensibilisateur approprié. En tant que piégeur de radicaux libres, la curcumine peut protéger contre la peroxydation des lipides et neutralise également les espèces réactives de l’oxygène (ROS) en plus des espèces réactives de l’azote (RNS) [49, 50].
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Le resvératrol et la quercétine
Ces deux puissants antioxydants se trouvent naturellement dans certains végétaux et notamment dans le raisin noir. À ce titre, ce sont ces deux molécules qui confèrent au jus de raisin ses capacités anticancéreuses. Par ailleurs, une étude a permis de démontré que le raisin noir prévient également la maladie cardiaque induite par les radiations [51].
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La bentonite, la zéolite et la sépiolite
Si ces trois noms ne vous parlent pas au premier abord, sachez qu’il ne s’agit ni plus ni moins, de différents types d’argile. Manger de l’argile me diriez-vous ? Oui, l’ingestion d’argile est un phénomène naturel pour les animaux si l’on considère que les sols agricoles contiennent souvent une fraction argileuse.
Chez l’homme, l’argile est également employée d’un point de vue thérapeutique. Il a d’ailleurs été démontré que la bentonite est très efficace contre la diarrhée, c’est pourquoi de nombreux produits pharmaceutiques pour soigner la diarrhée en contiennent [52].
Concernant les radiations, une récente étude menée en 2019 par des scientifiques a permis de démontrer que ces minéraux parviennent à adsorber et à évacuer l’uranium du corps, tout en n’induisant aucun changement histopathologique dans le foie et le cerveau. En effet, les minéraux étudiés ont montré des effets protecteurs les plus élevés dans le foie (80 à 92 %), par rapport aux reins (77 à 86 %), au cerveau (37 à 64 %) et à la chair (31 à 63 % [53].
En résumé : comment se protéger des radiations
1. Se calfeutrer dans un bâtiment le plus longtemps possible
Rappelez-vous, la première des choses à faire est d’éviter l’exposition aux radiations. Il faut se confiner dans un bâtiment en béton ou briques (au milieu ou en sous-sol) et boucher les aérations. Idéalement, il faudrait rester ainsi 24 à 72 heures sauf en cas d’instructions contraires des autorités. Jetez vos vêtements s’ils ont été contaminés et lavez vous.
2. Faire le plein de vitamines et minéraux pour saturer son corps (organes et glandes)
Afin de ne pas absorber les molécules radioactives instables, il est important de saturer son corps en vitamines et minéraux stables. Pour cela, on hésite pas à consommer un complexe multi-vitamines, idéalement en faisant des cures préventives (un corps sans carence absorbe jusqu’à 2 fois moins de radiations) [22].
De plus, les vitamines et minéraux permettent de garder un Ph légèrement alcalin, ce qui favorise une meilleure résistance aux radiations en évitant à l’organisme de puiser dans ses réserves de minéraux.
⭐ Où acheter un complexe vitamines et minéraux pour faire le plein de nutriments ? Il n’est pas toujours simple de trouver un bon produit multi-vitamines qui contienne tous les nutriments essentiels et qui soit de qualité. Nous vous proposons donc le meilleur rapport qualité/prix sur le marché selon nos critères : voir le produit.
⭐ Où acheter de l’iode en cas d’attaque nucléaire ? En cas d’évènement nucléaire, les dosages quotidiens habituels (150 µg) ne suffisent pas pour saturer la thyroïde, il faut donc de grandes doses d’iode (65 à 100 mg). L’iode peut se trouver sous forme de comprimés, pastilles ou de gouttes (solution iodée appelée Lugol®). Vous trouverez ces produits en pharmacie ou sur Internet :
► voir le produit sous forme de gouttes (8,75 mg d’iode / goutte).
► voir le produit sous forme de comprimés 12,5 mg
Important : en cas de problèmes de thyroïde, nous vous conseillons de consulter votre médecin avant de consommer de fortes doses d’iode.
3. Évacuer les éléments radioactifs absorbés grâce aux agents chélateurs
Pour éliminer les particules radioactives stockées par votre corps, il est possible de faire appel à des éléments chélateurs qui vont se lier à ces molécules avant d’être évacuées par les intestins.
Pour cela, les algues font partie des meilleures solutions naturelles car elles possèdent de l’alginate de sodium. On peut ainsi augmenter sa consommation de kelp, wakamé, nori, chlorella ou encore klamath.
⭐ Voici un produit à base de poudre de kelp, qui permet également de fournir les apports quotidiens en iode (150 µg). Bio, ce complément est garanti sans métaux lourds : voir le produit.
Si on dispose de pectine de pomme ou d’agrume chez soi, il est également possible d’en consommer sous forme de cure pour évacuer les toxines radioactives.
4. Renforcer ses taux d’antioxydants
Les lésions les plus susceptibles de contribuer à la destruction des cellules (et donc au cancer ou au décès) sont les lésions de l’ADN produites par des amas de radicaux [36]. Pour combattre ces radicaux libres, il est important de consommer de nombreux antioxydants dont le glutathion (le plus puissant). Vous trouverez dans notre guide complet sur le glutathion, une liste de recommandations pour booster naturellement sa synthèse dans notre corps.
⭐ Si vous préférez en acheter, notre choix s’est porté sur du glutathion de grande qualité : voir le produit. Il s’agit de glutathion liposomal, une forme réduite de glutathion (L-glutathion) sous sa forme active et non-oxydée.
5. S’aider de plantes ou molécules radioprotectrices
En plus des nombreux nutriments présents dans l’alimentation qui vont permettre à notre corps de combattre la radioactivité, il existe également des plantes et molécules naturelles qui peuvent soutenir cette action.
Le ginseng et le ginkgo biloba font probablement partie des meilleures plantes anti-radiations, mais elles sont loin d’être les seules… Amla, quercétine, resvératrol, argousier, argile, curcumine, etc. possèdent également leurs lots de bienfaits.
FAQ : réponses à vos questions
Bombe nucléaire, bombe sale
Une bombe nucléaire est-elle la même chose qu’une bombe sale ?
À la différence d’une bombe nucléaire qui n’implique pas la fission ou la fusion d’atomes pour produire l’énergie à l’origine de sa capacité de destruction, la bombe sale (appelée aussi bombe radiologique ou dispositif de dispersion radiologique (DDR)) utilise un dispositif explosif conventionnel qui a pour but de disperser les particules radioactives dans la zone environnante.
À quelle distance minimum faut-il se trouver d’une explosion nucléaire pour ne pas mourir ?
Survivre à une explosion nucléaire est possible, disent les scientifiques, mais à condition de ne pas se retrouver dans la zone de déflagration. Autrement dit, les chances de survie diminuent au fur et à mesure que vous vous rapprochez de la zone d’explosion. Mais cela dépendra également de la puissance de l’attaque et de l’engin explosif. À titre d’exemple, une bombe d’une mégatonne, c’est-à-dire, près d’un millier de fois plus puissante que la bombe d’Hiroshima peut affecter des personnes jusqu’à 21 km.
Sécurité, précautions et recommandations
Où s’informer en cas d’attaque nucléaire ?
En cas d’attaque nucléaire, la radio est recommandée par les autorités. Généralement, les autorités utilisent les radios de grandes audiences. L’Organisation Mondiale de la Santé peut aussi être une source d’informations et d’instructions à suivre. Si vous disposez d’une connexion Internet, les sites web et les réseaux sociaux de votre préfecture, de l’ISRN et de l’ASN sont des sources d’information adaptées à ce contexte.
Comment se préparer à l’avance ?
Une attaque nucléaire est une des menaces armées les plus redoutées. Dans certains cas, des alarmes d’avertissement peuvent retentir, dans d’autres cas non. Il est donc pertinent de penser à se préparer à l’avance en cas de cette éventualité. Se préparer à l’avance en cas d’attaque nucléaire suggère la préparation d’un kit d’urgence d’environ 3 jours de survie pour vous et votre famille afin d’éviter les déplacements au maximum, surtout que pendant ce contexte, se déplacer peut être déconseillé.
À ce titre, un kit d’urgence de survie en cas d’attaque nucléaire peut comprendre :
- Une radio : idéalement avec un port USB pour permettre d’alimenter d’autres appareils. Celle-ci permettra d’être continuellement informé et de suivre les instructions des autorités.
- De l’eau : idéalement 4 litres / jour, par personne ;
- Des médicaments si vous êtes sous traitement ;
- De l’iode stable (iodure de potassium).
Pourquoi est-il recommandé de suivre un régime végétarien à la suite d’un incident nucléaire
À la suite de l’incident nucléaire de Tchernobyl, le gouvernement suédois a découvert que les aliments d’origine animale (viande, poissons, produits laitiers) avaient des niveaux de radioactivité plus élevés que les légumes, les fruits et les céréales [54]. De même, on estime que la consommation d’aliments à base de plantes réduit la concentration en substances radioactives en évitant leur concentration dans les tissus et diverses graisses animales.
Pourquoi ne faut-il pas utiliser de produits cosmétiques ou laits pour le corps après une attaque nucléaire ?
Il ne faut pas utiliser les produits cosmétiques ou laits pour le corps après une attaque nucléaire. C’est probablement la dernière chose à laquelle vous allez penser après une attaque nucléaire, mais il existe une raison scientifique derrière cette affirmation. En effet, les produits cosmétiques peuvent lier les matières radioactives à votre corps.
Personnes à risque
Quelles sont les personnes les plus à risque concernant la radioactivité ?
Les personnes les plus à risque concernant la radioactivité sont les femmes enceintes et les adolescents de moins de 18 ans. En effet, chez les enfants, les cellules sont plus sensibles aux radiations. De même, l’incidence des cancers et de la mortalité est supérieure de 50 % chez les femmes que chez les hommes, aux mêmes doses de radiations reçues [55].
Conséquences d’un évènement nucléaire
Combien de temps le nuage radioactif (panache) prendrait-il pour arriver en France après l’explosion ?
La vitesse de déplacement d’un nuage radioactif dépend des conditions météorologiques et notamment de la vitesse du vent mais aussi du lieu de l’explosion nucléaire. À titre d’illustration, le nuage nucléaire de Tchernobyl est arrivé en France le lendemain de l’accident.
Pendant combien de temps nos terres et nos eaux seraient-elles contaminées ?
La durée de radioactivité des particules radioactives, et donc de la contamination des zones et des réserves d’eau, dépend des isotopes et de l’intensité de leur radioactivité. En effet, cette durée est inversement proportionnelle à l’intensité de l’intensité de la radioactivité. Exemple : l’uranium, contrairement aux idées reçues, a une faible radioactivité mais sa demi-vie est de 4,5 milliards d’années, c’est-à-dire, le temps nécessaire pour que la moitié des atomes d’uranium se désintègre est de 4,5 milliards d’années.
Quels sont les effets catastrophiques à long terme sur l’environnement d’une bombe nucléaire ?
En plus des dommages catastrophiques immédiats dus aux effets de la déflagration et des retombées radioactives, les effets à long terme sur l’environnement sont également dramatiques. En effet, selon un rapport du Comité international de la Croix Rouge (CICR) [56], une guerre nucléaire limitée à l’utilisation de « seulement » 0,5 % de l’arsenal nucléaire mondial aura des répercussions catastrophiques sur le climat.
Un abaissement de la température de 1,3° provoquerait un fort déclin des précipitations ce qui raccourcirait la période végétative. Un milliard de personnes pourraient être confrontées à la famine.
Une guerre nucléaire de plus grande envergure serait encore plus dramatique. Les températures baisseraient de 8° dans le monde au fil des années. En Amérique du Nord et en Eurasie, les températures baisseraient de 20 à 30°, selon le même rapport. Vous l’aurez compris, les écosystèmes connaîtraient un effondrement quasi-total.
Qu’est-ce qu’un hiver nucléaire ?
L’hiver nucléaire est le phénomène qui survient après un bombardement nucléaire. Après l’explosion, des milliards de particules se répandent dans l’atmosphère ce qui entraîne le blocage du passage de la lumière solaire et provoque un changement durable et profond du climat.
La survie de l’humanité serait en jeu, selon les experts. En effet, la chute drastique des températures, l’obscurité et les radiations provoqueraient une baisse drastique des récoltes ce qui pourrait être la cause de la famine de milliards de personnes.
Pendant combien de temps nos terres et nos eaux seraient-elles contaminées ?
La durée de radioactivité des particules radioactives, et donc de la contamination des zones et des réserves d’eau, dépend des isotopes et de l’intensité de leur radioactivité. En effet, cette durée est inversement proportionnelle à l’intensité de l’intensité de la radioactivité. Exemple : l’uranium, contrairement aux idées reçues, a une faible radioactivité mais sa demi-vie est de 4,5 milliards d’années, c’est-à-dire, le temps nécessaire pour que la moitié des atomes d’uranium se désintègre est de 4,5 milliards d’années.
Pourrait-on manger nos légumes du jardin après un accident nucléaire ?
Après un incident nucléaire, les légumes et les fruits sont susceptibles d’être contaminés par les retombées des particules radioactives. Si vous habitez dans une zone touchée par un incident nucléaire, ne consommez pas les légumes issus de votre potager.
Quels sont les principaux éléments radioactifs en cas d’attaque nucléaire qui transitent dans l’air et qui atteindraient la France ?
Lors d’une attaque ou d’un incident nucléaire, en plus de l’explosion et de ses conséquences immédiates, la radioactivité est l’une des autres menaces sur la santé publique. En effet, il existe divers éléments radioactifs en cas d’attaque qui peuvent transiter dans l’air et atteindre tout le globe, y compris la France.
À titre d’illustration, voici les principaux éléments radioactifs qui ont été mesurés dans l’air en France, début mai 1986, après l’incident de Tchernobyl :
- Iode 131 ;
- Tellure 132 ;
- Tellure 129m ;
- Ruthénium 103 ;
- Césium 137 ;
- Césium 134 ;
- Baryum.
Iode
Dois-je prendre de l’iodure de potassium (KI) en cas d’explosion nucléaire ?
En cas d’attaque ou d’incident nucléaire, de l’iode radioactif est libéré dans l’air. Consommé via les aliments contaminés ou inhalé par les voies respiratoires, l’iode radioactif peut se retrouver rapidement dans l’organisme et être stocké dans la glande thyroïde, une glande qui produit des hormones essentielles au fonctionnement de l’organisme. L’une des principales conséquences de la fixation de l’iode radioactif est le développement du cancer de la thyroïde.
À ce titre, en cas d’attaque nucléaire, les autorités recommandent l’administration de pastilles d’iode stable (iodure de potassium) afin de saturer la glande thyroïde et de la protéger de l’irradiation.
Cependant, contrairement aux idées reçues, l’iode stable ne protège que contre l’iode radioactif. Ainsi, il ne protège malheureusement pas contre les autres substances radioactives comme le césium 134 et 137, d’où l’importance de ne pas être carencé en autres minéraux.
Quelle est la différence entre l’iode radioactif et l’iode stable ?
L’iode stable (iode 127) et l’iode radioactif (iode 131 ou 131l) sont deux isotopes de l’iode (variantes d’un même élément chimique). Présent naturellement dans l’environnement, l’iode stable est utilisé en complémentation alimentaire pour ses bienfaits sur la glande thyroïde et sur la santé en général. De son côté, l’iode 131 est un déchet radioactif extrêmement dangereux. Il est utilisé en thérapie du cancer de la thyroïde. Il est créé lors de réaction de fission dans un réacteur nucléaire ou d’une explosion d’une bombe nucléaire.
Prendre de l’iode est-il suffisant pour stopper la radioactivité ?
Non, l’iode stable ne protège pas contre tous les risques de radioactivité. Il est généralement administré, sous instruction des autorités, pour protéger la thyroïde. Toutefois, il ne protège pas contre les autres éléments radioactifs comme le césium 134 et césium 137.
Pourquoi les mairies vosgiennes distribuent-elles déjà de l’iodure de potassium ?
Une information parue dans la presse locale dans les Vosges a provoqué des sueurs froides aux Vosgiens. Cette information faisait état de la distribution de pastilles d’iode ou d’iodure de potassium. Certains auraient même reçu des courriers qui les avertissaient de la distribution imminente de l’iode stable dans toutes les communes des Vosges.
Cependant, l’information est fausse. Un communiqué du préfet daté du 15 août 2022 a rétabli les faits : « L’information relayée par des médias locaux et nationaux d’une distribution d’iode à la population vosgienne doit être rectifiée. Pour l’actualisation de routine des plans de prévention de crise dits ORSEC, il a été demandé aux maires par courrier du 29 juillet 2022 d’élaborer des plans communaux de distribution de ces comprimés. En aucun cas, il n’a été question de distribuer des pastilles d’iode à la population. Il s’agit d’une mise à jour normale, effectuée tous les 5 ans, du dispositif prévisionnel de gestion d’une hypothétique crise » [57].
Références scientifiques
Voir les références
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