Les remèdes naturels contre la grippe

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    La grippe, un mal saisonnier redouté, touche entre 2 et 8 millions de français chaque année, selon les données de l’INSERM [1].

    Comment prévenir la grippe, l’accompagner et la combattre de façon naturelle une fois qu’elle est installée ? Contre le virus de la grippe, le bon sens et les principes essentiels de la naturopathie sont d’une aide précieuse.

    Comme le marécage qui attire le moustique, c’est le terrain affaibli de la personne qui favorise la prolifération du virus opportuniste.

    👉 Dans cet article, découvrez comment empêcher le virus de la grippe de s’exprimer dans votre organisme grâce, notamment, à quelques actions simples et à une routine pré-hivernale. Et s’il est déjà trop tard, découvrez comment vaincre la grippe avec des remèdes naturels.

    Grippe : on aperçoit une infusion à côté de mouchoirs, d'un demi-citron, d'un thermomètre et d'une écharpe

    Qu’est-ce que la grippe ?

    Une grippe est une infection respiratoire aiguë provoquée par un virus appelé « Myxovirus Influenzae », de type A, B ou C. Ce virus ne peut pas se reproduire indépendamment [2]. Il s’attache aux parois des bronches et, une fois à l’intérieur des cellules, initie le processus de reproduction. Ce processus est ce que l’on appelle la réplication virale [3].

    La grippe est bien plus qu’un simple rhume. Elle peut entraîner une fatigue débilitante, de la fièvre, des courbatures, des maux de tête intenses et bien d’autres symptômes inconfortables. Cependant, avec un peu de bon sens, des connaissances en naturopathie et une approche préventive, il est possible de renforcer le système immunitaire, atténuer les symptômes de la grippe et accélérer le rétablissement de l’organisme.

    Les différents types de grippe (grippe A, grippe B et grippe C) sont causés par des souches distinctes du virus de l’influenza (Myxovirus Influenzae) et présentent des caractéristiques différentes en termes de gravité, de prévalence et de variabilité génétique. Ci-dessous, retrouvez une description détaillée de chaque type de grippe [4].

    Grippe de type A

    • Variabilité génétique élevée, avec des souches qui évoluent fréquemment [5].
    • Infecte diverses espèces, y compris les humains, les oiseaux et les porcs [6].
    • Peut causer des épidémies et des pandémies graves, avec des symptômes sévères et des complications potentielles graves [7].
    • Ciblée par les vaccins antigrippaux saisonniers.

    Grippe de type B

    • Variabilité génétique plus faible que la grippe A [8].
    • Principalement associée aux humains, sans infections animales notables.
    • Provoque des épidémies saisonnières avec des symptômes similaires à la grippe A, mais généralement moins graves.
    • Incluse dans les vaccins antigrippaux saisonniers.

    Grippe de type C

    • Variabilité génétique minimale, rarement étudiée.
    • Infecte les humains et occasionnellement les porcs.
    • Provoque généralement des symptômes bénins, ressemblant plus à un rhume.
    • Non spécifiquement ciblée par les vaccins antigrippaux saisonniers en raison de sa rareté et de sa faible gravité.

    Le sujet est contagieux dès la période d’incubation qui dure 1 à 3 jours (entre la contamination par le virus et les premiers symptômes ) [1]. Au-delà, le risque de contagion persiste quelques jours encore. Le virus se transmet principalement par les microparticules aériennes (issues de la respiration, de la toux, de l’éternuement…) ou au contact d’objets contaminés. En moyenne la guérison arrive au bout d’une semaine ou deux en fonction de notre vitalité et des mesures prises pour se soigner.

    Le vaccin contre la grippe, qui n’est pas sans effets secondaires, n’a d’efficacité que s’il contient la bonne souche virale. Or celle-ci varie chaque année. On peut donc être vacciné et tout de même être infecté par le virus. Ainsi, à moins peut-être d’avoir une santé très fragile, il semble plus intéressant d’opter pour des méthodes naturelles.

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    Quels sont les symptômes de la grippe ? Comment la reconnaît-on ?

    Contrairement aux rhumes, qui peuvent se manifester tout au long de l’année, la grippe fait son apparition principalement en hiver [9]. Elle se caractérise par un ensemble de symptômes souvent soudains et intenses. Les personnes atteintes de la grippe peuvent éprouver une fièvre marquée, généralement oscillant entre 39°C et 40°C, qui est l’un des signes les plus courants de l’infection [10].

    Outre la fièvre, les symptômes de la grippe incluent fréquemment des maux de tête lancinants, des frissons incontrôlables, des courbatures diffuses dans tout le corps, ainsi que des maux de gorge persistants [10]. L’extrême fatigue qui accompagne la grippe peut être accablante, au point de provoquer une perte d’appétit significative.

    Ces manifestations sont le résultat de la mobilisation intensive de nos défenses immunitaires en réponse à l’invasion virale [11]. Les globules blancs [12], notre première ligne de défense contre les envahisseurs étrangers, jouent un rôle crucial dans cette bataille. Ils se mobilisent pour combattre activement le virus, ce qui se traduit par les symptômes désagréables ressentis par les personnes atteintes de la grippe.

    Comment attrape-t-on la grippe ?

    « Le microbe n’est rien, le terrain est tout » (Antoine Béchamp médecin français 1816-1908).

    Nous abritons des milliards de microbes, dont les virus, mais la plupart du temps en porteurs sains car le virus ne peut pas développer tout seul une maladie. Comme le marécage qui attire le moustique, c’est le terrain affaibli de la personne qui favorise la prolifération du virus opportuniste.

    Qu’est ce que le terrain exactement ?

    Il correspond à notre milieu intérieur composé de sang et de lymphe qui représentent à eux seuls 60 % de notre masse corporelle ! Ces liquides nourrissent, oxygènent nos cellules et évacuent les déchets métaboliques vers les émonctoires (les 5 portes de sortie où ils sont filtrés : foie, intestins, rein, peau, poumons). Et selon le principe holistique de la naturopathie, le terrain inclut aussi les systèmes nerveux, immunitaire et hormonal participant à l’équilibre global de l’individu (physique, psychique et émotionnel).

    Le virus ne s’exprime que sur un terrain en déséquilibre avec des surcharges ou des carences, intoxiqué et affaibli (alimentation chimique et dénaturée, pauvre en nutriments essentiels et riche en sucres rapides et en graisses saturées, baisse de moral, stress chronique, sédentarité…).

    Remèdes : comment aider l’organisme face à la grippe ?

    Lorsque l’organisme est confronté à une infection grippale, il existe plusieurs mesures essentielles pour aider à renforcer ses défenses naturelles et à faciliter la récupération. Dès l’apparition des premiers symptômes, adoptez quelques réflexes simples.

    Repos et diète : la mise au repos du système digestif est cruciale. Cela permet à l’organisme de rediriger son énergie vers la lutte contre le virus. Lorsque vous êtes atteint de la grippe, il est préférable de limiter la consommation d’aliments solides et de favoriser une alimentation légère, riche en liquides et en nutriments essentiels.

    Fièvre : il est important de comprendre que la fièvre est une réponse naturelle de l’organisme à l’infection. Elle est le reflet de la réaction immunitaire en cours. Bien que la fièvre puisse être inconfortable, il est généralement déconseillé de la faire baisser à l’aide d’antipyrétiques. La fièvre permet aux globules blancs, les « soldats » du système immunitaire, de mieux combattre le virus.

    Hydratation : maintenir une bonne hydratation est essentiel. Les liquides chauds, comme les tisanes, les soupes miso ou les bouillons, aident à apaiser la gorge et à faciliter l’expulsion des mucosités. Boire tiède ou chaud est préférable pour éviter de refroidir l’organisme.

    Aération : veillez à maintenir une bonne ventilation à l’intérieur, car un air neuf peut contribuer au bien-être et à la récupération. Cela aide également à réduire la concentration de virus dans l’environnement.

    Évacuation des mucosités : se moucher régulièrement est important pour éliminer les mucosités et faciliter la respiration. Cela contribue à réduire la congestion nasale et à prévenir les complications respiratoires.

    Bain hyperthermique : dans certains cas, un bain hyperthermique peut être envisagé. Cependant, cela doit être fait avec prudence, en augmentant la température progressivement et sous surveillance médicale, car il existe un risque de baisse de la tension et de vertiges. Un bain hyperthermique peut aider à augmenter la sudation, favorisant ainsi l’élimination des toxines. L’ajout de sel d’Epsom peut être bénéfique pour augmenter la sudation et fournir des minéraux essentiels à l’organisme.

    En suivant ces quelques conseils, on peut soutenir le système immunitaire dans sa lutte contre le virus de la grippe, favoriser la récupération et minimiser les complications potentielles. Il est important de noter que ces recommandations doivent être adaptées à chaque individu en fonction de sa condition de santé spécifique. Il est recommandé de consulter un professionnel de la santé avant de mettre en œuvre ces mesures, surtout en cas de symptômes graves ou de conditions médicales sous-jacentes.

    5 Remèdes naturels contre la grippe

    Ravintsara et eucalyptus radiata

    Association anti-grippe très efficace ! L’huile essentielle de ravintsara est un antiviral exceptionnel [13], il aide à remonter les défenses immunitaires. C’est également un anti-catarrhal, un expectorant, il dégage les voies respiratoires [14]. L’eucalyptus radié est un antiseptique [15] et anti-inflammatoire des voies respiratoires [16]. Son huile essentielle soulage les maux de gorge efficacement [17]. En usage externe : un mélange de quelques gouttes plusieurs fois/ jour (pures pour un adulte, diluées à 50 % dans une huile végétale pour un enfant de 6 ans et plus, déconseillées aux moins de 6 ans et femmes enceintes). En friction durant 30 secondes sur les poignets, le thorax, le dos, la voûte plantaire, et en inhalation ou en diffusion.

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    Acérola (vitamine C naturelle)

    La vitamine C naturelle permet d’aider l’organisme à mieux combattre la grippe [18]. L’acérola en est une excellente source naturelle [19] ! Voici un magasin où acheter → Acérola Bio de qualité.

    Bouillon blanc

    Le bouillon blanc est une fleur utilisé pour les infections broncho-pulmonaires [20]. Grâce à son action anti-inflammatoire et expectorante, il favorise l’évacuation du mucus et calme la toux sèche [21]. En infusion, plongez 1 poignée de fleurs dans un litre d’eau et buvez jusqu’à 3 tasses par jour. Il est aussi possible de consommer des gélules pour combattre le rhume efficacement et simplement.

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    Thym

    Boire à volonté une infusion de thym (remarquable désinfectant respiratoire [23] et sudorifique), bouillir à petit feu 5 minutes et infuser 10 minutes. Alterner avec une tisane de gingembre cru et de citron pour encore plus d’effets. Voici où acheter → Tisane Thym Bio d’excellente qualité.

    Reine des prés

    Grâce à ses dérivés salicylés, cette plante est anti-inflammatoire [24] et soulage les symptômes de la grippe [25]. En infusion : boire 2 à 3 tasses par jour. En teinture mère, 30 gouttes dans un verre d’eau, 2 à 3 fois par jour (contre-indiquée en cas d’allergie à l’aspirine ou de traitement anti-coagulant). Il est également possible de prendre la reine des prés en gélules, pour plus de facilité.

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    💡 Envie d’en savoir plus sur l’aspirine naturelle ? Nous avons rédigé un article qui explique comment remplacer l’aspirine chimique.

    Palmitoyléthanolamide (PEA)

    Le palmitoyléthanolamide (PEA) est une substance active naturellement synthétisée par l’organisme. Découvert en 1957, il joue un rôle important dans la lutte contre le rhume et la grippe. Il exerce de multiples fonctions physiologiques liées à l’équilibre métabolique.

    Plusieurs études menées entre 1969 et 1977 ont examiné l’efficacité du palmitoyléthanolamide (PEA) dans le traitement de la grippe et des infections des voies respiratoires [26, 27]. Ces essais, réalisés sur un total de 3627 patients et volontaires, ont révélé que le PEA avait un effet bénéfique à la fois en traitement et en prophylaxie, réduisant le nombre d’épisodes de fièvre, de maux de tête, et de maux de gorge. Les résultats suggèrent que le PEA peut être une option efficace et sûre pour le traitement de la grippe et des infections respiratoires, avec des avantages par rapport aux vaccins et aux composés antiviraux traditionnels.

    En conclusion, les études menées dans les années 1970 suggèrent que le PEA peut être un traitement efficace pour la grippe et les infections respiratoires, offrant à la fois des avantages thérapeutiques et prophylactiques. Cependant, des recherches plus récentes et des essais cliniques supplémentaires sont nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer le potentiel du PEA dans la gestion des infections respiratoires, en particulier à la lumière des évolutions scientifiques depuis cette période.

    N-acétylcystéine (NAC)

    La N-acétylcystéine (NAC), analogue du glutathion réduit [28], est une substance mucolytique utilisée depuis plus de 30 ans. Elle montre un potentiel dans la prévention et le traitement des infections respiratoires et des maladies liées au stress oxydatif.

    Une étude a évalué son effet sur la grippe et les symptômes similaires à la grippe [29]. L’étude a porté sur 262 participants, dont la plupart étaient des personnes âgées souffrant de maladies dégénératives non respiratoires. Les résultats ont montré que le traitement à la NAC réduisait significativement la fréquence, la gravité et la durée des épisodes similaires à la grippe, tout en réduisant les symptômes locaux et systémiques.

    Bien que la NAC n’ait pas empêché l’infection par le virus de la grippe A/H1N1, elle a considérablement réduit l’incidence des formes cliniquement apparentes de la maladie. De plus, le traitement à la NAC a amélioré la réactivité immunitaire des patients.

    En résumé, la N-acétylcystéine semble être une option prometteuse pour la prévention ainsi que le traitement de la grippe et des symptômes similaires à la grippe, en particulier chez les personnes âgées à haut risque, renforçant ainsi la réponse immunitaire face aux infections virales respiratoires.

    Shiitake

    Le shiitake, un champignon comestible originaire d’Asie, a été étudié pour ses effets sur le virus de la grippe. Une étude [30] a révélé que les extraits de culture solide de shiitake possèdent des propriétés antivirales, notamment contre le virus de la grippe.

    Les résultats de l’étude ont montré que le shiitake inhibe directement la croissance du virus de la grippe, principalement aux premières étapes de l’infection, en entravant le processus d’attachement des particules virales aux cellules hôtes.

    De plus, l’administration de shiitake par voie nasale a augmenté le taux de survie lors d’infections par le virus de la grippe, tandis que l’administration orale de shiitake a prolongé la durée de survie médiane, dans des études préliminaires.

    Cette dernière approche a également réduit de manière significative l’inflammation des poumons, en particulier au niveau des bronchioles, tout en stimulant une réponse immunitaire de type I (IFN-β), qui a contribué à réduire la gravité de l’infection.

    Ces résultats suggèrent que le shiitake pourrait jouer un rôle prometteur dans la lutte contre le virus de la grippe en agissant à la fois sur l’infection virale et en renforçant la réponse immunitaire de l’organisme.

    Ginseng

    Le ginseng est une plante utilisée en médecine traditionnelle pour ses propriétés bénéfiques sur la santé. Il est souvent pris sous forme d’extraits de racine pour ses effets sur la vitalité et le système immunitaire.

    Une étude [31] a examiné les effets d’un extrait standardisé de ginseng sur la réponse immunitaire à la vaccination contre la grippe. Ils ont également observé ses effets sur le rhume. 227 volontaires ont reçu soit du ginseng (Ginsana G 115), soit un placebo, pendant 12 semaines, en plus d’une vaccination contre la grippe à la quatrième semaine.

    Les résultats montrent que le groupe prenant du ginseng a eu moins de cas de grippe et de rhume par rapport au groupe placebo. De plus, les niveaux d’anticorps étaient plus élevés chez ceux qui avaient pris du ginseng, et leur système immunitaire était plus actif. Aucun effet secondaire majeur n’a été observé, à l’exception de quelques cas d’insomnie.

    Ail

    L’ail, un aliment largement utilisé en cuisine depuis des siècles, semble présenter des bienfaits significatifs contre la grippe.

    Une étude [32] a examiné les effets de l’extrait d’ail vieilli sur le système immunitaire. Les résultats de cette recherche ont montré que la consommation quotidienne de 2,56 g d’extrait d’ail pendant 90 jours lors de la saison de la grippe a eu un impact positif sur le système immunitaire. En particulier, les lymphocytes innés, tels que les cellules lymphocytes-T et les cellules tueuses naturelles (NK), ont montré une meilleure prolifération et activation après 45 jours de supplémentation à l’ail.

    Après 90 jours, bien que le nombre d’infections n’ait pas diminué de manière significative, le groupe ayant pris de l’ail a présenté une réduction de la gravité des symptômes de la grippe, notamment une diminution du nombre de symptômes, une réduction du nombre de jours où les participants se sont sentis moins bien et une diminution du nombre de jours d’absence au travail ou à l’école.

    L’ail semble donc offrir des avantages prometteurs dans la lutte contre la grippe en renforçant le système immunitaire et en atténuant les symptômes.

    Prenez soin de vous sur tous les plans !

    Prenez soin de vous tout d’abord en appliquant les mesures d’hygiène de base pour éviter la contagion :

    • se laver les mains régulièrement [33] ;
    • éviter les lieux trop fréquentés [34] ;
    • maintenir une distance avec les personnes grippées [34] ;
    • bien aérer les pièces à la maison et au travail [35] et diffuser des huiles essentielles : eucalyptus, thym, citron, niaouli, ravintsara, pin [36, 37, 13].

    Il faut aussi adopter une bonne hygiène de vie pour assainir le terrain et ainsi renforcer notre système immunitaire.

    Assainir le terrain

    Sur le plan physique

    • Adopter une alimentation équilibrée, hypotoxique, vivante et biologique pour faire le plein de vitamines, minéraux et enzymes (fruits et légumes de saison, crudités, poissons et huiles riches en oméga 3, aliments riches en zinc [38] et en sélénium [39] : produits de la mer, oléagineux, œufs…).
    • Réduire les sucres, les graisses, le gluten et le lait de vache qui sont muco-producteurs et pro-inflammatoires [40] ; ils encombrent la sphère ORL et irritent la muqueuse intestinale où siègent 80 % de nos cellules immunitaires [41].
    • Nourrir la flore intestinale dont son rôle de barrière immunitaire n’est plus à démontrer (probiotiques). Lire notre article sur le microbiote intestinal.
    • Agrémenter vos plats d’épices et d’aromatiques antiviraux, bactéricides et immuno-stimulants : clou de girofle [42], cannelle [43], thym [44], etc.
    • Consommer des super-aliments anti-inflammatoires, anti-infectieux et détoxifiants : ail [45], oignon [46], gingembre [47], curcuma [48], persil [49], brocolis [50], etc.
    • Réduire les excitants (tabac, alcool, café…).
    • Boire en dehors des repas : 1,5 l d’eau par jour même si en hiver on a moins soif. Penser aux soupes et infusions tout en limitant le thé et le café.
    • Soutenir le foie et les intestins régulièrement car s’ils faiblissent dans leur travail de détox ce sont les poumons qui prennent le relais et qui trinquent ! Infusions d’artichaut [51], romarin [52], desmodium [53], pissenlit [54], jus de pruneau [55], jus de citron [56], psyllium blond [57], chlorure de magnésium en purge hebdomadaire, monodiète hebdomadaire, bouillotte sur le foie, respiration ventrale, exercice physique si possible au grand air, etc). Envie d’en savoir plus sur les plantes qui protègent et drainent le foie ? Découvrez les meilleurs remèdes pour nettoyer son foie !
    • Dormir plus ! C’est majoritairement la nuit que nos organes filtres travaillent.

    Sur le plan psycho-émotionnel

    • Recourir à des techniques de relaxation pour réduire le stress, le surmenage et améliorer le sommeil (siestes, respirations, yoga, massage bien-être) [58]. Découvrez la cohérence cardiaque et la respiration carrée !
    • Réflexologie plantaire : protocole de stimulation du système lymphatique et immunitaire.

    Cures pré-hivernales

    Instaurer une routine pré-hivernale avec des cures au choix pour booster les défenses de l’organisme avant le changement de saison.

    • Vitamine D3 : fabriquée par notre organisme grâce aux rayons du soleil elle est connue pour favoriser l’absorption du calcium, lutter contre la fatigue et la dépression saisonnière. Mais des études scientifiques tendent à démontrer aussi son rôle majeur dans la prévention des infections virales en activant la réponse immunitaire [59, 60, 61]. La saisonnalité de la grippe pourrait donc s’expliquer par le manque de soleil et donc de vitamine D. Dès la fin de l’automne lorsque le soleil décline et que les réserves de vitamine D s’épuisent jusqu’au printemps, il faut donc réapprovisionner le stock. Voici où en acheter → vitamine D3 en gélules.
    • Vitamine C naturelle : elle est réputée pour réduire la fatigue et pour minimiser le risque d’infections. En effet les globules blancs qui constituent notre première ligne de défense contiennent une grande quantité de vitamine C dont la réserve s’épuise vite en cas d’infection [62]. Elle est également indispensable à la synthèse d’anticorps.
    • Cuivre Or Argent : les oligo-éléments sont des minéraux présents en quantité infinitésimale dans l’organisme mais indispensables à de nombreuses fonctions notamment immunitaires. Le complexe cuivre or argent [63] est anti-infectieux et agit en préventif sur le terrain et en curatif.
    • Echinacée : plante originaire d’Amérique du Nord réputée pour prévenir la grippe et atténuer les symptômes si elle est prise dès les premiers signes d’infection. L’échinacée [64] stimule l’immunité en favorisant la migration des globules blancs vers les sites de l’infection et la production d’anticorps. Infuser 1 g de racines ou de parties aériennes séchées dans une tasse d’eau bouillante, plusieurs fois par jour. En EPS (Extraits fluides de Plantes Standardisés) : en prévention 1/2 cc / jour (15 jours par mois). Voici où en acheter → Echinacea en gélules.
    • Ginseng : plante originaire d’Asie, sa racine est utilisée en médecine chinoise pour stimuler l’énergie et booster l’immunité. Elle aide l’organisme à s’adapter aux changements de saisons. Lire notre article sur le ginseng.
    • Shiitake : champignon asiatique qui augmente le tonus et renforce les défenses immunitaires. Voici où en acheter → shiitake bio hautement efficace.
    • Spiruline : parmi de nombreuses vertus thérapeutiques, cette micro-algue est une bombe de nutriments constituant une excellente source d’énergie et détoxifiante grâce à sa teneur en chlorophylle [65]. Lire notre article sur la spiruline.

    Conclusion

    Il est possible de prévenir, d’accompagner et de combattre la grippe naturellement en appliquant les fondamentaux d’une bonne hygiène de vie et en respectant la médecine du corps. Les remèdes que nous préconisons en complément sont à prendre en fonction du terrain de chacun et des habitudes de vie.

    Consultez un médecin :

    • Si les symptômes persistent plus de trois jours (une attention particulière doit être portée aux bébés, femmes enceintes et personnes âgées) ;
    • En cas de complications : insuffisance respiratoire, douleurs au thorax, rejet de sang, vertiges, vomissements, forte fièvre de plus de 3 jours, hypotension, l’enfant ne se réveille pas, refuse de jouer…

    FAQ : réponses à vos questions

    Types de grippes

    Qu’est-ce que la grippe carabinée ?

    L »expression « grippe carabinée » n’est pas une expression médicale reconnue. Elle est souvent utilisée pour décrire une forme sévère ou particulièrement désagréable de la grippe, mais elle n’a pas de définition médicale précise.

    Qu’est-ce que la grippe aviaire ?

    La grippe aviaire décrit la maladie causée par diverses souches du virus de la grippe A connu pour infecter les oiseaux et provoquer occasionnellement des épidémies virales chez l’Homme [66].

    Qu’est-ce que la grippe de la tomate ?

    La « grippe tomate » est une maladie contagieuse découverte en Inde, principalement chez les enfants de moins de neuf ans, se manifestant par une éruption cutanée douloureuse avec des cloques de la taille de petites tomates. Les symptômes incluent de la fièvre, un mal de gorge, une déshydratation et des myalgies. L’agent causal est le Coxsackievirus A16, un virus à ARN de la famille des Picornaviridae [67].

    Qu’est-ce que la grippe espagnole ?

    La pandémie de la grippe espagnole a surgi à la conclusion de la Première Guerre mondiale en 1918, dans un contexte épidémiologique extrêmement préoccupant, frappant des populations épuisées par quatre années de conflit. À ce moment-là, il n’existait ni vaccins, ni antibiotiques, ni équipements pour administrer de l’oxygène, ni méthodes de réanimation. Il avait même été envisagé que l’agent infectieux pouvait être une bactérie [68]. L’agent infectieux a été identifié plus tard comme étant de souche A (H1N1) [69].

    Qu’est-ce que la grippe intestinale ?

    La grippe intestinale, ou gastro-entérite, se caractérise par des symptômes tels que nausées, vomissements, diarrhée, anorexie, perte de poids et déshydratation. Elle peut se manifester de manière sporadique mais est plus fréquemment observée au cours d’épidémies [70].

    Qu’est-ce que la grippe des règles ?

    La grippe des règles décrit des symptômes que certaines femmes ressentent juste avant les règles. Cela est lié aux changements des niveaux d’hormones au cours du cycle menstruel. Certains symptômes, tels que les courbatures et la fatigue, peuvent donner l’impression d’avoir la grippe.

    Qu’est-ce que la grippe du chat ?

    La grippe du chat, également appelée « coryza », est une affection respiratoire contagieuse courante caractérisée par des symptômes tels qu’un écoulement nasal, des éternuements, des yeux larmoyants, de la fièvre, une perte d’appétit et de la léthargie. Elle est généralement causée par une combinaison de virus (comme le virus de l’herpès félin et le calicivirus félin) et de bactéries [71]. Le traitement dépend de la gravité de l’infection et peut inclure des antibiotiques, des médicaments antiviraux, des soins de soutien, et parfois la vaccination pour prévenir les récidives.

    Qu’est-ce que la grippe porcine ?

    La grippe porcine, également connue sous le nom de grippe A (H1N1) ou grippe A/H1N1pdm09, est une maladie respiratoire causée par un virus de la grippe qui infecte habituellement les porcs. Ce virus peut parfois être transmis des porcs aux humains, et occasionnellement, il peut se propager entre les humains [72]. La grippe porcine a fait l’objet d’une pandémie en 2009 lorsque le virus H1N1 a émergé et s’est propagé rapidement dans le monde entier. Elle entraîne des symptômes tels que des sécrétions nasales, des frissons, de la fièvre, une diminution de l’appétit et, dans certains cas, une maladie des voies respiratoires inférieures [72].

    Comment différencier une grippe bactérienne d’une grippe virale ?

    La grippe bactérienne et la grippe virale sont deux types d’infections respiratoires qui diffèrent par leurs causes, leurs symptômes, leur mode de transmission et leur traitement. La grippe bactérienne résulte d’une infection bactérienne tandis que la grippe virale est causée par des virus de l’influenza.

    Les symptômes de la grippe bactérienne varient en fonction de la bactérie en cause, tandis que la grippe virale est associée à de la fièvre, de la toux et des maux de tête. Les infections bactériennes ne sont pas contagieuses de la même manière que la grippe virale qui se propage par des gouttelettes respiratoires. Les traitements diffèrent également, avec classiquement des antibiotiques pour les infections bactériennes et des antiviraux spécifiques contre la grippe pour les infections virales.

    Comment différencier une grippe d’une gastro ?

    La grippe se caractérise par de la fièvre, des symptômes respiratoires tels que la toux et des maux de gorge, ainsi que des douleurs musculaires. En revanche, la gastro-entérite provoque des symptômes gastro-intestinaux tels que des nausées, des vomissements, de la diarrhée et des crampes abdominales. Les deux maladies se manifestent soudainement, mais la grippe est principalement transmise par des gouttelettes respiratoires, tandis que la gastro-entérite résulte généralement de la consommation d’aliments ou d’eau contaminés. Les durées de convalescence varient, et des soins médicaux peuvent être nécessaires en cas de symptômes graves pour les deux affections.

    Symptômes de la grippe

    La diarrhée est-elle un symptôme courant de la grippe ?

    La diarrhée n’est généralement pas considérée comme un symptôme courant de la grippe. Les symptômes typiques de la grippe incluent de la fièvre, des frissons, de la toux, des maux de gorge, des maux de tête, des douleurs musculaires, de la fatigue, des écoulements nasaux et parfois des douleurs abdominales légères. Cependant, des symptômes gastro-intestinaux, tels que des nausées, des vomissements et, moins fréquemment, de la diarrhée, peuvent dans de rares cas accompagner la grippe.

    J’ai perdu le goût, est-ce possible pendant la grippe ?

    Oui, la perte du sens du goût, appelée anosmie, est un symptôme qui peut parfois survenir pendant la grippe. Cependant, elle n’est pas un symptôme classique de la grippe. La perte du goût est plus fréquemment associée à d’autres infections virales, comme celles provoquées par le virus SARS-CoV-2 (COVID-19), où la perte du goût et de l’odorat est devenue l’un des symptômes caractéristiques.

    La grippe donne-t-elle des vertiges ?

    Oui, les vertiges peuvent être associés à la grippe, bien que ce ne soit pas un symptôme courant [73]. Les vertiges sont plus fréquemment liés à des symptômes de type vestibulaire, qui peuvent inclure des sensations de déséquilibre, de nausées et de vertiges rotatoires. Ces symptômes peuvent être dus à une infection virale affectant le système auditif ou les voies respiratoires supérieures.

    Combien de temps durent les courbatures lors d’une grippe ?

    La durée des courbatures peut varier d’une personne à l’autre mais, en général, elles durent de quelques jours à environ une semaine. Les courbatures sont souvent plus sévères au début de la maladie, lorsque la fièvre est élevée.

    Est-ce normal d’avoir une oreille bouchée pendant la grippe ?

    Oui, il est possible d’éprouver une sensation d’oreille bouchée pendant la grippe, bien que cela ne soit pas directement causé par le virus de la grippe lui-même. Cette sensation peut résulter de plusieurs facteurs, notamment de la congestion nasale associée à la grippe, qui peut affecter les canaux d’écoulement de l’oreille et provoquer une pression dans l’oreille moyenne. De plus, les variations de la pression barométrique, la déshydratation due à la fièvre et la transpiration excessive, ainsi que, plus rarement, l’infection de l’oreille liée à la grippe, peuvent contribuer à cette sensation.

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    🌺 Naturopathe

    Khédidja s’est formée à la naturopathie au CENATHO et à la réflexologie à l’Institut Cassiopée.

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