Le SOPK, syndrome des ovaires polykystiques, est une maladie qui touche environ 10 % des femmes âgées de 18 à 44 ans, ce qui en fait l’anomalie endocrinienne la plus courante chez les femmes en âge de procréer. Cela représente également des millions de femmes à la recherche d’une solution naturelle pour lutter contre ce trouble qui affecte tant d’aspects différents de leur vie quotidienne [1].
Alors, la naturopathie peut-elle de nos jours soigner le SOPK ? Quels sont les symptômes qui peuvent être évités grâce à la médecine douce ? Quelles sont les plantes efficaces contre le SOPK ? Voici nos solutions, mais avant cela, voyons de plus près de quelle pathologie il s’agit.
Qu’est-ce que le SOPK ? (définition, diagnostic et causes)
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une affection complexe caractérisée par des taux d’androgènes élevés, des irrégularités menstruelles et/ou des petits kystes sur un ou les deux ovaires. Selon les critères de Rotterdam, le diagnostic du SOPK est confirmé lorsqu’une femme présente au moins 2 des critères suivants :
- une oligo-anovulation et ou anovulation (se caractérise par des règles irrégulières ou inexistantes) ;
- des taux élevés d’androgènes circulants (hyperandrogénie biologique) et/ou des
manifestations cliniques d’excès d’androgènes ; - la présence d’ovaires polykystiques à l’échographie (plus de 12 follicules de 2 à 9 mm sur au moins un des deux ovaires).
Les causes de cette maladie sont encore très peu connues. Il s’agirait d’un certain nombre de facteurs génétiques et environnementaux qui en sont responsables. Les facteurs environnementaux impliqués dans le SOPK, comme l’obésité par exemple, peuvent être exacerbés par de mauvais choix alimentaires (alimentation industrielle, apparition de carences) et l’inactivité physique. La présence d’agents infectieux ou de toxines dans votre environnement pourrait également jouer un rôle. Parfois, les caractéristiques reproductives et métaboliques du SOPK sont réversibles avec des modifications du mode de vie telles que la perte de poids, une bonne alimentation et de l’exercice. Mais avant de découvrir les remèdes naturels au SOPK, établissons ses symptômes.
Symptômes du SOPK
Les principaux symptômes du SOPK sont les suivants : acné, cycles irréguliers ou absence de règles (aménorrhée), hirsutisme (croissance excessive des cheveux et poils), changements d’humeur, infertilité et obésité.
Mais ces symptômes peuvent engendrer d’autres troubles plus graves comme des taux plus élevés de cancer de l’endomètre, des maladies cardiovasculaires, de la dyslipidémie et du diabète de type 2 (résistance à l’insuline).
Certaines personnes peuvent également traverser des périodes de chute de cheveux importante qui peuvent être choquantes, ou ressentir de fortes douleurs dans le bas-ventre. Des tentatives de procréation sans résultats et des fausses-couches sont également sources de fatigue émotionnelle et physique et peuvent mener vers la dépression. C’est pourquoi, il est important de se faire suivre par un professionnel de la santé lorsqu’on en ressent le besoin, et pourquoi pas, adopter une approche holistique et naturelle, en se faisant accompagner par un naturopathe et avoir recours à la phytothérapie.
SOPK : les meilleurs traitements naturels
Le traitement du syndrome des ovaires polykystiques est symptomatique. En médecine conventionnelle, il se base sur la prise de certains médicaments, le suivi de possibles complications et la prise en charge de l’infertilité si une grossesse est désirée. Les médicaments généralement proposés pour soulager le SOPK sont les traitements hormonaux : contraceptif oral (pilule), anti-androgène (acétate de cyprotérone et ethinylestradiol), anneau vaginal ou encore patchs contraceptifs, etc.
Ils sont parfois efficaces un temps, mais sur la longue, certaines femmes ne supportent plus ces traitements hormonaux et finissent par se tourner vers des traitements naturels pour éviter tous les effets secondaires liés à ces hormones. Voici des solutions naturelles pour soulager et lutter contre le SOPK :
Soigner son alimentation
Cela peut paraître évident et ce n’est pas toujours la réponse que l’on veut obtenir en premier, mais il s’agit pourtant d’une des solutions les plus importantes à mettre en place. Une alimentation équilibrée permet, entre autres, d’apporter tous les nutriments dont notre corps a besoin pour fonctionner correctement, et permet d’éviter ainsi des carences en nutriments essentiels qui viennent notamment dérégler le système hormonal.
De manière générale, il est bon de favoriser les aliments à IG bas ou modérés, éviter les sucres raffinés et les produits industriels qui ont tendance à impacter l’insuline. Il faut également réduire l’inflammation chronique et donc éliminer les aliments pro-inflammatoires tels que le lactose et le gluten. Il est aussi conseillé de consommer des produits bio car certains pesticides agissent comme perturbateurs endocriniens et viennent une fois de plus amplifier le déséquilibre hormonal.
Il est bon de consommer des aliments riches en oméga-3, pour leur effet antiinflammatoire mais également des aliments sources de zinc et d’iode qui sont essentiels au fonctionnement de la thyroïde. Les poissons et fruits de mer sont de bonnes sources d’oméga-3 et d’iode, mais si vous êtes végétarienne ou végane, pensez aux algues comestibles. Les aliments riches en magnésium tels que le cacao, les légumes verts et les oléagineux sont excellents pour lutter contre la résistance à l’insuline.
S’aider des plantes (phytothérapie)
La phytothérapie peut aider à soigner certains troubles liés au SOPK et améliorer ainsi la vie quotidienne des femmes qui en souffrent. Pour cela, il est nécessaire de savoir de quels symptômes vous souffrez précisément afin d’utiliser les plantes ou compléments alimentaires adaptés.
On peut ainsi différencier plusieurs catégories de produits comme les plantes et molécules naturelles qui aident à réguler l’insulinorésistance, l’un des symptômes du SOPK. Il s’agit par exemple du gymnéma, de la cannelle, du ginseng, du chrome ou du ptérostilbène. Pour plus d’informations, lisez notre article dédié aux plantes anti-diabète.
On peut également mentionner les plantes qui aident à réguler l’hyperandrogénie : il s’agit notamment des plantes telles que le gattilier, l’huile de lin ou la racine d’ortie qui régule la production de LH, etc.
1. La maca
Communément, la maca est utilisée comme plante adaptogène, ce qui signifie qu’elle permet au corps de lutter contre les différents stress physiques et psychologiques qu’il rencontre. Elle est également largement reconnue dans le domaine des troubles sexuels, car elle permet d’augmenter la libido, de booster la fertilité et de retrouver énergie et vitalité.
Concernant le SOPK, la recherche considère que grâce à ses stérols végétaux, la maca stimule le système endocrinien tout en aidant à maintenir l’équilibre hormonal. Elle favoriserait le bon fonctionnement de l’hypothalamus et de l’hypophyse et donc de la fonction globale des glandes endocriniennes liées aux cycles menstruels et à la fonction ovarienne [2]. Elle permet également de retrouver un équilibre hormonal, en aidant le corps à promouvoir des niveaux équilibrés d’œstrogène et de progestérone. En permettant d’équilibrer le rapport d’œstrogène à la progestérone, la maca favorise les chances de concevoir.
Un essai préclinique [3] a également confirmé l’efficacité de la maca, associée au gattilier pour augmenter la fertilité de 189 femmes souffrant de différents troubles infertiles dont le SOPK. Le complément alimentaire, un mélange breveté composé de gattilier, de maca et de folates actifs a permis de réguler le cycle menstruel, de stimuler l’ovulation et d’augmenter les chances de tomber enceinte.
2. Le gattilier
Le gattilier, également appelé Vitex Agnus Castus, fait partie des autres plantes bénéfiques pour les femmes qui luttent contre les troubles du SOPK. Recommandé à des fins médicinales en Europe depuis de nombreuses années, il est surtout utilisé pour corriger les déséquilibres hormonaux et les symptômes du syndrome prémenstruel. Le gattilier est également très connu pour sa capacité à améliorer les conditions affectant le système reproducteur d’une femme, et est ainsi bénéfique dans les troubles de la fertilité [4].
Cette plante possède des propriétés antiinflammatoires [5], et quand on sait que l’une des principales causes du SOPK est l’inflammation, on comprend alors plus facilement son mécanisme. En effet, la réduction de l’inflammation conduit directement à la réduction des symptômes de déséquilibre hormonal dont la résistance à l’insuline, le diabète, l’endométriose, l’infertilité, et les conditions cardiaques typiques des personnes souffrant de SOPK.
Par ailleurs, le Vitex permet de favoriser l’équilibre hormonal et notamment de réguler les faibles niveaux de progestérone pendant la phase prémenstruelle qui peuvent avoir comme conséquence la formation des kystes ovariens. Pour finir, il améliore la fertilité chez les femmes atteintes d’hyperprolactinémie, l’une des principales causes de l’infertilité chez les femmes atteintes de SOPK [6, 7].
3. Le fenugrec
Le fenugrec est une plante aromatique utilisée en médecine traditionnelle asiatique depuis des millénaires. Il acquiert depuis quelques années, une formidable renommée en Europe grâce à la phytothérapie et la communauté scientifique qui a su mettre en avant ses bienfaits : bon pour la digestion, pour le système cardiovasculaire, contre le diabète mais également pour réguler les hormones et augmenter le désir sexuel.
Des scientifiques se sont donc penchés sur ses bienfaits concernant le SOPK, et il en résulte que l’extrait de fenugrec a permis d’améliorer les cycles menstruels dans leur régularité en plus de réduire l’apparence polykystique des ovaires à l’échographie [8].
Une autre étude a été menée plus récemment en 2015 sur 50 femmes atteintes de SOPK, pour déterminer l’efficacité de l’extrait de graines de fenugrec sur la réduction du volume ovarien et le nombre de kystes ovariens. L’étude a été bénéfique et révèle que 46 % des sujets de l’étude ont montré une réduction de la taille des kystes tandis que 36 % des sujets ont montré une dissolution complète des kystes. De plus, à la fin des 90 jours de traitement, 71 % des femmes ont affirmé posséder un cycle menstruel régulier tandis que 6 femmes sont tombées enceintes pendant l’étude [9].
Rappelons que le fenugrec contribue également au bon fonctionnement du métabolisme du glucose. Ainsi, il améliore la sensibilité à l’insuline pour stabiliser à la fois les niveaux de sucre dans le sang et des hormones. En effet, lors de pics glycémiques, aussi appelés l’hyperinsulinémie, le corps envoie un signal aux ovaires pour produire plus d’androgènes, comme la testostérone. Et c’est notamment ce qui provoque le déséquilibre hormonal qui se manifeste chez les personnes atteintes de SOPK.
4. Les oméga-3
Les oméga-3 sont indispensables au bon fonctionnement de notre organisme et notamment pour notre cerveau et notre cœur. Mais il a également été constaté que les femmes souffrant de SOPK, affichaient souvent une carence en ces acides gras essentiels et que les troubles métaboliques chez ces patientes pouvaient être améliorés par l’intervention de facteurs alimentaires tels que les aliments antiinflammatoires, dont les oméga-3 [10].
En effet, les acides gras oméga-3 jouent un rôle important dans la régulation immunitaire, la sensibilité à l’insuline, la différenciation cellulaire et l’ovulation. Ce complément alimentaire peut être utilisé pour améliorer le trouble de folliculogenèse et l’hyperinsulinémie provoqués par un stress oxydatif excessif chez les femmes atteintes de SOPK. La supplémentation en oméga-3 a également un effet bénéfique sur certains facteurs de risques cardiométaboliques. Cela s’explique par la réduction de la synthèse des prostaglandines et l’augmentation de l’activité des enzymes antioxydantes [10].
De ce fait, les acides gras oméga-3 sont souvent recommandés comme traitement naturel du SOPK avec résistance à l’insuline.
5. Le curcuma
Le curcuma bien connu en cuisine pour son pouvoir colorant jaune et son léger gout amer, est un antiinflammatoire naturel puissant qui peut soulager les symptômes du SOPK. La curcumine qu’il contient aide à réduire l’inflammation au niveau cellulaire. En effet, elle bloque la libération des substances chimiques qui signalent l’inflammation, réduit la réponse cellulaire et prévient l’accumulation des cellules inflammatoires dont les globules blancs.
Par ailleurs, la curcumine permettrait également de baisser la glycémie et l’insuline à jeun, les taux d’hormones sexuelles et l’hirsutisme. La curcumine pourrait donc être un traitement naturel sûr et utile pour améliorer l’hyperandrogénie et l’hyperglycémie associées au SOPK [11].
Enfin, la curcumine possède une activité antioxydante également bénéfique dans le traitement des symptômes du SOPK. Une étude réalisée sur 67 patients en 2020 a permis de démontrer que son pouvoir antioxydant réduit efficacement les complications liées au stress oxydatif chez les patients atteints de SOPK [12].
6. Le framboisier
Nous connaissons tous le framboisier pour ses délicieux fruits, les framboises, cette baie riche en vitamines et antioxydants, acidulée et sucrée. Et pourtant, on entend peu parler de l’utilisation des feuilles de cette plante qui pendant des milliers d’années a servi comme médecine traditionnelle aux femmes pour soulager leurs troubles menstruels ou faciliter le travail lors de l’accouchement [13].
L’EMA (Agence européenne du médicament) a d’ailleurs approuvé les bienfaits de ses feuilles, concernant le soulagement symptomatique des spasmes mineurs associés aux menstruations [14].
Selon la médecine traditionnelle, l’infusion de feuilles de framboisier calmerait les règles douloureuses en agissant comme un puissant antispasmodique naturel, en plus de stimuler la fonction ovarienne et de soulager les syndromes liés à la ménopause. Pour cela, il est habituellement recommandé de boire 2 à 3 tasses par jour de cette infusion, environ une semaine avant les règles.
7. Les vitamines B
Les vitamines sont des substances essentielles dont notre corps a besoin chaque jour. Il faut donc les lui apporter via l’alimentation. Les vitamines B sont tout particulièrement liées au bon fonctionnement du système reproductif de la femme et des cycles menstruels. Pour soulager le SOPK, les vitamines B6 (pyridoxine), B8 (biotine), B9 (folates) et B12 (cobalamine) sont les plus indiquées.
La plupart des études se concentrent sur la B6, B9 et B12 en raison du rôle croissant de l’homocystéine dans le SOPK. En effet, des taux plasmatiques élevés de cet acide aminé pro-inflammatoire entraînent un risque accru de symptômes cardiovasculaires et reproductifs dans le SOPK. L’acide folique, la vitamine B6 et la vitamine B12 jouent un rôle important dans la régulation de l’homocystéine et une supplémentation en ces vitamines a prouvé son efficacité pour réduire l’inflammation et soulager certains symptômes du SOPK [15]. Un faible taux de B12 a également été associé à une résistance à l’insuline et à de l’obésité [16].
Enfin, la biotine peut aider à lutter contre les problèmes de chute de cheveux [17], mais attention, il est recommandé de tout d’abord effectuer une analyse sanguine pour voir si vous en êtes carencée. Si vous n’avez pas de carence en biotine, celle-ci sera inutile contre la perte de cheveux.
8. Les probiotiques
Les probiotiques sont des compléments alimentaires généralement conseillés pour prendre soin de sa flore intestinale. Mais il faut savoir que nos intestins agissent directement sur de nombreux aspects de notre organisme : système immunitaire, état émotionnel, douleurs inflammatoires et même sur notre système endocrinien, à la base de nos hormones.
Si vous avez conscience que votre alimentation n’est pas parfaite et que vous souffrez souvent de problèmes digestifs (constipation, gaz, ballonnements, diarrhées,…) alors vous devriez faire une cure de probiotiques afin de reconstruire votre microbiote. En effet, l’ensemble des microorganismes qui vivent dans nos intestins, permettent d’augmenter l’absorption des minéraux (magnésium, calcium, fer, manganèse) et de synthétiser des vitamines B [19], importantes dans la lutte du SOPK, comme vu ci-dessus. De plus, le microbiote agit directement sur nos hormones [20] et aide à contrôler l’inflammation.
Pour prendre soin des bonnes bactéries présentes dans votre microbiote, privilégiez les aliments fermentés riches en probiotiques et prébiotiques. Vous pouvez d’ailleurs tenter de lacto-fermenter vos propres aliments, si vous en avez envie.
9. L’huile de nigelle
L’huile de nigelle, ou cumin noir, est excellente pour traiter divers aspects du SOPK. L’un de ses composés actifs, le thymoquinone, a fait l’objet de plusieurs essais cliniques. Cette molécule serait capable d’améliorer le poids corporel, la morphologie ovarienne et l’ovulation.
Les paramètres biochimiques sériques, y compris le glucose, les triglycérides, le cholestérol total, les lipoprotéines de basse densité, les lipoprotéines de haute densité, l’hormone lutéinisante et l’hormone folliculo-stimulante auraient également été positivement impactés par le traitement à base de thymoquinone. [21]
Enfin, la nigelle a également démontré son efficacité contre les problèmes d’acné. [22]
10. Le magnésium
Pour finir, le dernier complément alimentaire de notre liste mais pas des moindres quant à son efficacité, il s’agit du magnésium. Ce minéral intervient dans plus de 300 réactions enzymatiques de l’organisme, il impacte ainsi de nombreuses fonctions, et a notamment été lié au métabolisme du glucose et à la diminution de la résistance à l’insuline [23].
De ce fait, si vous avez développé de la résistance à l’insuline, faites vérifier votre taux de magnésium et en cas de carence, favorisez des aliments riches en ce minéral ou supplémentez-vous. Le magnésium, pour finir, permet notamment de réduire l’anxiété et d’abaisser la pression artérielle. Pour plus d’informations, vous pouvez lire notre guide sur le magnésium.
Pratiquer une activité physique
En plus de soigner son alimentation et d’user des bienfaits de certaines plantes, il est important d’avoir une activité physique régulière. Faire de l’exercice au moins 30 à 40 minutes, 3 à 4 fois par semaine, améliore la sensibilité à l’insuline, réduit le stress et équilibre la glycémie. Cela impacte également le processus de détoxification de votre corps, qui va pouvoir éliminer les mauvaises toxines plus rapidement. On peut d’ailleurs aider son corps à se débarrasser des toxines, en faisant une cure détox.
Apprendre à se relaxer
Le stress joue également un grand rôle dans le SOPK. En effet, lorsqu’une personne stresse, le cortisol grimpe pour s’adapter à celui-ci, ce qui augmente la testostérone et donc freine la production de progestérone. Cela augmente encore une fois le déséquilibre hormonal et aggrave donc le syndrome.
Pour faire baisser le stress naturellement, il existe des solutions et des techniques de relaxation à inclure dans son quotidien : la méditation, les exercices de cohérence cardiaque, les fleurs de Bach, se reposer suffisamment ou encore pratiquer le yoga.
SOPK : Avis et témoignages
On retrouve sur les forums et réseaux sociaux, de nombreux témoignages de femmes qui ont réussi à réguler leur statut hormonal, et vivent aujourd’hui sans symptômes du SOPK grâce à un mode de vie naturel et plus à l’écoute de leur organisme.
Il ne faut pas désespérer, et ne pas hésiter à se faire suivre par un professionnel de la santé qui saura vous guider à travers cette pathologie.
Références scientifiques
Voir les références
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